Cinéma : 4 femmes formées par l’association "Tafé Vision".

Cinéma : 4 femmes formées par l’association "Tafé Vision".

L’Institut IMAGINE de Ouagadougou a servi de lieu ce 05 février 2024 à la restitution de 04 films  de court métrage réalisés par 4 jeunes femmes. Cette projection qui s’inscrit dans le cadre du projet « Elles se réalisent » a mis  en lumière le travail de 4 réalisatrices formées par l’association « Tafé Vision ».

Formées depuis février 2023, Salimata OUEDRAOGO, Maimouna LENGLENGUE, Djata OUATTARA et Catherine GOLO sont désormais prêtes à intégrer l’univers cinématographique. Ces jeunes filles ont montré leur preuve à travers la réalisation des films de courts métrages de 13 minutes chacun.



Les titres de leurs œuvres sont respectivement « Terminus » qui raconte l’histoire d’une jeune adolescente contrainte de fuir sa localité d’origine à la recherche d’une condition favorable pour la poursuite de ses études. Elle trouve un emploi d’aide-ménagère mais le mari de sa patronne la harcèle et tente de la violer.

Le deuxième film inscrit à l’ordre du jour, « LE POIDS DU DESHONNEUR », raconte l’histoire d’une mère qui se fait battre par son mari pour un « oui » ou pour un « non ». Ayant mare de cette situation, elle décide de quitter ce foyer d’enfer, mais à chaque fois elle est renvoyée par sa famille qui selon elle, la femme ne doit jamais quitter son foyer quoiqu’il arrive.

« KANU », qui signifie en dioula l’Amour. Dans ce film, il est question d’un jeune adolescent, obsédé par l’idée d’offrir une meilleure condition de vie à sa mère, se retrouve pris aux pièges des terroristes aux moyens de l’argent. Étant un jeune intègre, il se montre retissent et fait la rencontre dune jeune fille du nom de Yé qui lui raconte son histoire avec le phénomène du terrorisme. Touché par cette histoire et face à l’amour qu’il éprouve pour Yé, Sié décide d’abandonner l’attaque dont il était chargé de perpétrer.

Le quatrième film projeté a pour titre « INCOMPRISE ». Il s’agit là d’une jeune fille violée et qui est contrainte de se marier à l’auteur de ce crime. Elle subira toute sorte de souffrance avec cet homme allant jusqu’à la battre au point de perdre sa grossesse.

A l’issu de cette projection, l’initiatrice de « Taafe vision » Mme Azaratou BANCE  dit être satisfaite des films réalisés et adresse ses remerciements aux partenaires de « Taafé Vision » et aux organisations sœurs qui luttent pour le respect des droits des femmes. Quand aux jeunes filles formées, elles disent être animées de joie pour avoir reçu cette formation qui leur permettra d’écrire des films pour la bonne cause des femmes.

Sakiratou OUEDRAOGO(stagiaire).

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