Concert des « Djeli Koura », un défi relevé

Concert des « Djeli Koura », un défi relevé

Le samedi, 14 janvier 2016, Le groupe Djeli Koura (nouveaux griots en Dioula) a livré un concert live dans le Grand Méliès de l’Institut français de Ouagadougou. Le groupe qui se produisait pour la première fois à l’Institut Français a drainé du monde.

Le public ne s’est pas vraiment prié pour faire le déplacement dans le Grand Méliès. A 20h30 mn, le public était déjà là, attendant impatiemment la sortie des « nouveaux griots » sur scène. Et c’est à 21h que le concert a finalement commencé avec d’abord la prestation de Sydyr en solo: c’est la première partie de la soirée.
djeli2.jpgA travers une musique métissée aux influences plurielles, il a fait rêver pendant quelques minutes le public. Ainsi, comme un retour aux sources, ses compositions ont été un voyage sur la terre de ses ancêtres, en territoire mandingue et peulh. Egalement inspiré par Lokua Kanza et Richard Bona, le Prodige du « Djeli n’goni », guitare traditionnelle malienne, a emmené le public dans une étonnante virée musicale tradi-moderne, tout en acoustique. Après cette prestation, vint la deuxième et dernière partie, c’est-à-dire, la sortie des « Djeli Koura ».


Plus d’une heure, les « Djeli Koura » ont chantonné un pan de son riche enregistrement, Mandjéline. Ils ont su surprendre plus d’un, avec notamment leurs chants alliant aisément les rythmes traditionnels mandingues et les grands classiques de Jazz.


En rappel, c’est après Paris, qu’Erwan Bouvier, musicien et grand connaisseur des instruments d’Afrique de l’Ouest est revenu dans le groupe Djeli Koura. Composé de sept musiciens et formé entre cabarets, églises, temples, le « djeli n’goni » africain et la mandoline européenne, le groupe Djeli Koura est le symbole même de la fusion créole des deux continents.
Sougrinooma GUIGMA

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