Culture : Une révolution économique à la “SANGOZ” au Ministère en charge de la culture

Culture : Une révolution économique à la “SANGOZ” au Ministère en charge de la culture

Le Ministre burkinabè en charge de la culture Abdoul Karim SANGO entouré de ses plus proches collaborateurs a tenu un point de presse ce 12 février 2018 au cours duquel, il dresse un tableau des actions menées par son département en 2018 assorti de perspectives pour 2019.

Crédit PH: MCAT

Le premier responsable du département en charge de la culture s’est prêté ce 12 février 2019 à un exercice de redevabilité après un an seulement de sa prise de fonction. Cet exercice a permis au Ministre Abdoul Karim SANGO de présenter aux hommes de médias ce que nous avons appelé la “SANGOZ”, un modèle économique mené au titre de 2018 et ce, en rapport avec les objectifs stratégiques du ministère.

Le Ministre au cours de sa présentation s’est appesanti sur 03 points :  Le respect des règles de bonne gouvernance, le bilan des actions menées et les perspectives.

Du respect des règles de bonne gouvernance, le Ministre Abdoul SANGO en a fait une exigence en cette première année de service. Il s’agissait pour le premier responsable de ce département de mettre la bonne personne à la bonne place; en anglais, ” the right man in the right place” et de susciter une gestion participative au sein du département à travers notamment, le dialogue social et la bonne collaboration.

” Cette situation a permis de créer un environnement de travail paisible et c’est avec beaucoup de surprise que j’ai apprécié positivement la lettre de félicitation du syndicat, une première dans l’histoire”, a déclaré Abdoul Karim SANGO

crédit PH/MCAT : Le Ministre Abdoul SANGO présente la “SANGOZ”, un modèle économique qui devrait faire tache d’huile

Mais que cela ne tienne, le ministre n’a pas omis de fustiger la mauvaise gestion des ressources financières du département en 2017, un fait qui avait été dénoncé par l’organe de contrôle ASCE/LC dans un de ses rapports.  En homme bien averti et aux fins de prévenir de telles gestions calamiteuses, un comité en charge d’examiner les requêtes de financement a été mis en place dont l’objectif est de minimiser les possibilités d’octroi direct de subvention autorisé par le ministre. Aussi, la gestion rationnelle des missions à l’étranger et à l’intérieur du pays répondent-ils à ce souci ; toute chose qui, à en croire le conférencier aurait permis de réaliser des économies substantielles pendant cette première année de fonction.

Ainsi, les frais de missions à l’étranger qui ont couté en 2017 aux finances publiques la bagatelle de 74 millions a chuté à 13 millions en 2018; les frais de mission du ministre lui-même étant passés de 21 à 12 millions.

Au titre des actions menées, le ministre SANGO évoque un certain nombre d’activités réalisées courant 2018. Il s’agit entre autres de l’organisation des états généraux de la SNC, d’un colloque sur le thème de la contribution de la lutte contre l’extrémisme violent avec l’appui du PNUD et d’un atelier sur la politique de diffusion de la musique burkinabé avec l’appui de l’OIF etc.

Abordant le chapelet des réformes, le ministre fait mention de l’adoption de l’arrêté portant statut de l’artiste, du décret portant création d’une billetterie nationale,  du classement de 16 800 biens meubles aux patrimoines nationaux, de l’inscription du “Parc W” au patrimoine mondial, du  financement de 15 films à hauteur d’un milliard de francs CFA  et de la signature d’une convention avec l’UNION Européenne à hauteur de 10 000 000 d’euros  pour la mise en œuvre du programme d’appui aux industries créatives. Ce qui a permis au premier responsable en charge de la culture d’entrevoir avec lucidité les perspectives au niveau du tourisme et autres projets structurants.

Sur ce sujet, le Ministre Sango entend renforcer le dispositif d’accompagnement technique et financier des projets structurants des entrepreneurs et opérateurs culturels à travers le Fonds de développement Culturel et Touristique (FDCT).

Enfin, promouvoir la destination Burkina par la mise en œuvre d’une stratégie marketing reste également une préoccupation des premiers responsables du Ministère en charge de la culture. Il y a près de trente ans, le peuple burkinabè n’avait plus droit à de tels honneurs de la part d’une autorité polique. En tout les cas, c’est un bel exemple de service public qui est à saluer. C’est une belle leçon économique à la “SANGOZ” bien entendu qui devrait faire tache d’huile aux autres départements ministériels. Les agents du MCAT en premier lieu gagneraient à accompagner cet élan patriotique au regard des maigres ressources allouées à ce département.

Fatim BARRO

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