“Jazz à Ouaga 2019”: un festival qui résiste malgré les difficultés

“Jazz à Ouaga 2019”: un festival qui résiste malgré les difficultés

C’est bien fini le festival “Jazz à Ouaga”. Ouverte le 28 avril dernier, la 27 ème édition malgré les énormes difficultés a tenu toutes ses promesses en termes de programmation et de prestation d’artistes. La cérémonie de clôture est intervenue le 04 mai 2019 au Grand Méliès de l’Institut Français de Ouagadougou.

A l’affiche de cette grande soirée, Patrick KABRE du Burkina Faso

Après une longue fermeture, l’Institut Français a ré-ouvert pour la circonstance ses portes au public.

“Si je suis là ce soir, c’est pour marquer symboliquement la réouverture au public depuis le 02 mai 2019 de l’Institut Français après cette trop longue fermeture. Mais il fallait passer par là pour des travaux afin d’assurer votre sécurité”, a souligné le 1er Conseiller de l’Ambassade de France au Burkina.

Le 1er Conseiller de l’Ambassade de France au Burkina annonce la ré-ouverture de l’Institut Français au Public

Les jardins de l’Institut ont été donc pris d’assaut par un public venu un peu trop tôt pour s’assurer de pouvoir vivre ces moments uniques qu’offre le Festival Jazz à Ouaga.

Cependant, tout n’a pas été rose pour cette 27ème édition. En effet, selon Abdoulaye DIALLO, l’édition 2019 a connu “d’énormes difficultés techniques qui ont failli compromettre le concert d’ouverture, un retard énorme d’un vol qui a failli annuler le concert du dimanche, le malaise du saxophoniste de John Arcadus et le malaise d’Eugène Kounker le 03 mai sur la scène de la salle du grand Méliès. “Il (Eugène KOUNKER) nous a donné des frayeurs ; mais là aussi, il va bien !  il va tellement bien qu’il se moque de nous… ,” s’est réjoui le Président du Comité d’organisation.

Abdoulaye DIALLO, président du Comité d’organisation de Jazz à Ouaga

Malgré ces difficultés, JAZZ à Ouaga 2019 a tenu toutes ses promesses avec 09 soirées de programmation, 36 groupes musicaux, une résidence de création, un village du festival et la danse avec Irène Tassembédo à l’ouverture.

A l’affiche de cette grande soirée, deux maîtres de la musique live : l’immense Patrick KABRE du Burkina Faso et le redoutable John VALLEY de la République de Côte d’Ivoire. Patrick KABRE et ses invités que sont les voix de Lafi et Doueslik l’architecte de la pensée, ont su planter le décor de la soirée de clôture de cette 27e édition avec une musique tamisée aux couleurs enivrantes.

Vue partielle du public à la clôture

C’est alors que le maître John VALLEY de la Côte d’Ivoire prit les commandes pour un voyage inédit dans l’univers du jazz. Avec John VALLEY, de grands classiques sont revisités, le public est complètement tétanisé…

On retiendra que c’est une édition qui, malgré les difficultés multiples liées essentiellement au contexte sécuritaire et économique a résisté à toutes les “tentatives de déstabilisation” (pour reprendre les mots) du Président d’organisation.

Rendez-vous est pris pour la 28e édition du 22 avril au 02 mars 2020

Amina YANOGO

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