Jean Claude BAMOGO

Jean Claude BAMOGO

J’ai commencé la musique en 1964 en Côte d’Ivoire avec Amédée Pierre. C’est en 1969 que je suis rentré définitivement en Haute Volta, actuel Burkina Faso . (…) J’étais le « MAN POP », le « MAN noceur » ou l’homme dur aux cheveux “AFRO” (…) C’est vrai que le SHOWBIZ ne brille plus bien pour moi comme dans le passé mais cela ne veut dire que j’ai arrêté la musique. (…) C’est en 1980 que les vrais problèmes de la musique ont commencé. Il s’agit du coup d’état Militaire du Colonel SEYE ZERBO qui nous a bloqués près d’un an sans qu’on ne puisse jouer un seul bon concert. (…) A peine, on commençait à dire ” Merci Seigneur” parce qu’on venait de lever définitivement le couvre-feu que « paf ! » le Commandant Jean Baptiste OUEDRAOGO était aussi venu, avec son coup d’état en 1982 et ainsi de suite (…) La musique, bien qu’elle ne nourrisse pas encore son homme au Burkina, continue tout de même de hanter nos rêves. (…) Seulement, il faut que les jeunes apprennent à faire de la bonne musique; c’est-à-dire, qu’ils apprennent à jouer avec les instruments de musique ( batterie, guitare ). (…) Je les conseille de se mettre au sérieux et d’éviter de toucher à la drogue. Il y a des formations musicales qui fonctionnent bien au début mais à cause des futilités, des petites filles, ils se querellent et se séparent. (…) Aujourd’hui, mon plus grand souhait est de remettre mon orchestre sur pied. A cet effet, je lance un appel à toutes les bonnes volontés, aux opérateurs culturels, à toutes les institutions œuvrant ou non dans la musique à me venir en aide pour réformer mon orchestre.

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