Casting Sipao 2017 : l’ambiance et le stress des mannequins

Casting Sipao 2017 : l’ambiance et le stress des mannequins

En prélude à la tenue du Salon International du prêt -à – porter Artisanal de Ouagadougou (SIPAO) un casting a été organisé le 12 décembre 2017 à la maison des Jeunes de Ouagadougou. Objectif, recruter les meilleurs mannequins pour mieux porter le message du SIPAO. Près de 200 jeunes (filles et garçons confondus) ont pris part au casting.
La sélection des mannequins a été confiée à un jury constitué de quatre membres, (tous des hommes et des anciens mannequins). Le mannequinat longtemps considéré comme un milieu de débauche, est aujourd’hui un métier à part entière qui se bonifie au fil du temps et qui contribue à la résorption du chômage.
“Tout comme les autres métiers, le mannequinat évolue”. Le mannequinat, c’est une école. Les gens ont compris qu’il n’en est rien de tout ce qui se disait il y a quelques années sur le milieu. Nous sommes les véhicules de la mode burkinabé,” a déclaré MOZESS.
Pour les critères, il fallait pour les garçons avoir plus de 1m80 et les filles, plus de 1m74. Selon toujours MOZESS et dans le cas précis de ce casting, les garçons sont en débardeurs, avec un “code dress” qui permet de dévoiler la morphologie de chaque candidat.
Le casting qui s’est déroulé sur près de deux heures a connu une forte mobilisation. Voici l’ambiance et le stress de la soirée :

Sherifa TRAORE, Candiate
Ce n’est pas mon premier casting. Mais il est un peu stressant puisqu’il y a beaucoup de concurrents. Ça fait un peu peur, mais l’organisation est bien et comme on est entre amis, c’est assez convivial. Je suis optimiste par rapport aux résultats et il on vient parce qu’on est optimiste.
Fabrice COULIBALY : Candidat
Je trouve que c’est une bonne chose. On aimerait qu’il y ait encore plus ce genre d’événements avec les organisateurs de défilés pour permettre aux mannequins du Burkina et ceux d’ailleurs de bien montrer leurs talents.
L’organisation me satisfait très bien parce que les gens sont dévoués et tout le monde s’y met.
LYDIE KETIA : Candidate
Je suis mannequin congolaise, j’adore l’idée parce qu’on fait la promotion du prêt-à-porter artisanal Burkinabé. C’est une bonne initiative. Je suis très optimiste quant au résultat final parce que je sais que tôt ou tard, la mode africaine finira par émerger. Je suis satisfaite de l’organisation parce que le rendez-vous était donné pour 16 heures et à 16 heures 10mn on avait déjà commencé. Dans d’autres castings, ce n’est pas le cas.
MATHIEU TENO : Candidat
C’est une bonne chose parce que cela permet aux jeunes qui rêvent d’être mannequins de s’exprimer, montrer ce qu’ils savent faire, ce qu’ils sont capables de faire. Cela nous permet d’avoir confiance en nous-mêmes et d’avoir foi en ce qu’on fait.

P.K
Images des candates prêtes à défiler

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