Sylvo ZOUNGRANA présente « Jeux d’échange, jeux de société » à l’institut Goeth de Ouagadougou

Sylvo ZOUNGRANA présente « Jeux d’échange, jeux de société » à l’institut Goeth de Ouagadougou

Le Jeudi 06 septembre à 18h au Kunstraum226 (Paspanga)  de l’Institut Goeth, a eu lieu le vernissage de l’exposition « Jeux d’échange, jeux de société » de l’artiste plasticien Sylvestre ZOUNGRANA alias Sylvo ZOUNGRANA .

Il se nomme Sylvestre ZOUNGRANA à l’Etat civil et Sylvo ZOUNGRANA, son nom d’artiste. L’artiste  avait arrêté d’exposer en solo au Burkina pour des raisons personnelles. Cette décision a été prise dit-il, après plusieurs années d’expositions infructueuses sur le marché de l’art au Burkina. Absent donc de la scène artistique burkinabé depuis 10 ans, cet artiste plasticien est de retour avec un nouveau concept d’exposition.

Mais cette absence sur le marché des expositions n’a pas été de tout repos pour l’artisan puisqu’il menait pendant ce temps des réflexions sur comment amener le public burkinabé à consommer les produits artisanaux et à aimer particulièrement l’art. Et c’est ainsi  qu’est venue l’idée du nouveau concept d’exposition intitulée ” Jeux d’échange, jeux de société”.  C’est une nouvelle trouvaille qui tranche avec les expositions classiques dans laquelle, les visiteurs eux-mêmes se retrouvent comme faisant partie de cet univers de silhouettes parce qu’ayant l’impression de dialoguer avec ces celles-ci. SYLVO ZOUNGRANA invite donc les visiteurs à venir jouer dans cet  univers d’installation d’arts plastiques.

l’artiste plasticien Sylvestre ZOUNGRANA alias Sylvo ZOUNGRANA

L’exposition ” Jeux d’échange, jeux de société” selon son auteur,  retrace un concept économique et d’échanges, provenant des besoins humains dans la société burkinabé et faisant  allusion au rythme de divers commerces informels dans la ville de Ouagadougou. ” Chaque jour que Dieu fait, on va vendre, acheter ou consommer et je voudrais par-là philosophiquement interpeller le commerce ambulant et informel dans mon art. Comment est-ce que je m’inspire de ce commerce pour installer des objets dans cette salle qui font face à de vrais dessins sur les murs. C’est comme si  je faisais allusion que ces objets soient vendus par ces silhouettes de dessins qui seront consommés par de vraies personnes comme nous autres. Ainsi, le public se verra faire partie de mon installation. C’est un peu ça l’esprit de cette expo”, nous a-t-il fait remarqué.

Mariam Traoré

C’est une exposition qui a surpris plus d’un visiteur et Mariam Traoré  de s’exclamer : ” je suis agréablement très surprise parce que je connais Silvo Zoungrana depuis  les années 2010  et je connais un peu son travail et là,  c’est carrément différent. Je crois que c’est une première de ce genre et je félicite l’artiste. “

Ingor

” J’aime bien cette exposition parce qu’elle reflète une  réalité africaine. Je trouve que pour  un artiste, choisir ce thème de la vie quotidienne amène à réfléchir”, renchérit Ingor, un visiteur de nationalité allemande.

Pour l’instant, l’exposition est toujours visible à l’Institut GOETH et ceux qui désirent en savoir davantage peuvent s’y rendre tous les jeudis de 16h à 18hh.

F.BARRO

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