BISO 2019: Et c’est parti pour la 1ère édition

BISO 2019: Et c’est parti pour la 1ère édition

Et c’est parti pour la première Biennale Internationale de Sculpture de Ouagadougou (BISO), un événement artistique uniquement dédié à la sculpture sous toutes ses formes. La cérémonie d’ouverture officielle s’est déroulée le 8 octobre 2019 à l’Institut Français de Ouagadougou. C’était en présence de S.E.M l’Ambassadeur de France au Burkina, de l’Ambassadeur de l’Union Européenne et du Ministre en charge de la Culture Abdoul Karim Sango.

Afin de consolider sa place sur le marché de l’art contemporain, l’objectif du BISO est de présenter aux amateurs et aux acteurs du marché de l’art la richesse de la production artistique africaine dans le domaine de la sculpture.

Après le FESPACO, le SIAO, la SNC, les RECREATALES, le pays des hommes intègres acceuille la Biennale Internationale de Sculpture de Ouagadougou. C’est une première dans le monde de la sculpture avec la mise en place à Ouagadougou, d’un programme d’exposition allant du 8 au 15 novembre 2019.  L’initiative est de Christophe Person et de Nyabon Léon Ouedraogo, membres du Comité d’Organisation. Respectivement Président et co-président de la biennale, Christophe Person et Nyabon Léon Ouedraogo souhaitent valoriser la sculpture africaine contemporaine sur le sol africain. Pour eux, ” le choix  s’est porté sur le Burkina Faso en raison de la richesse  de son patrimoine et de l’histoire de ses bronziers”.

C’est par donc une projection de film documentaire sur le site de Lango que s’est ouverte cette première édition du BISO. Puis s’en est suivies deux communications sur ”l’art et la paix” abordées par Alain Canon, Photographe français et  Freddy TSimba artiste sculpteur congolais. Et la question qui s’est invitée aux débats, c’est le contexte dans lequel se tient l’évènement, un contexte marqué par des menaces djihadistes où certains observateurs peignent le Burkina presque tout en rouge. Qu’en pensent les artistes étrangers  et les initiateurs de l’événement BISO ?,  S’interroge une journaliste.

Alain Canon et Freddy Tsimba

”C‘est à nous de rendre cette terre magnifique“, réplique Freddy TSimba. “Car si on commence à avoir peur de ces gens, je pense que c’est fini. On ne sortira plus dans nos rues! Je suis venu et j’en parlerai autour de moi pour que les gens reviennent dans deux ans  car en 10 jours on ne pourra pas tout regarder et en plus Ouagadougou est beau, j’ai découvert et j’ai aussi appris. C’est comme ça qu’on se relèvera”, a déclaré l’artiste congolais.

Pour Alain Canon, on n’a qu’une seule vie et il faut la vivre. ” On peut rester à Paris et en traversant une route se faire renverser par une voiture. C’est le destin! Alors on a qu’une seule vie et moi j’ai envie de la vivre!”, a-t-il conclu.

L’exposition qui accueille 15 artistes à la rotonde de l’Institut Français a été l’occasion pour l’Ambassadeur de France,  de celui  l’Union Européenne et du  Ministre en charge de la culture, Abdoul SANGO de féliciter le comité d’organisation de cette biennale et les artistes qui y prennent part. La tenue cet évènement traduit le symbole ” d’une vraie amitié, la vraie fraternité est celle qui s’exprime dans les moments les plus difficiles. Et je pense que l’art et la culture sont une arme redoutable contre cet extrémisme violent auquel nous assistons”, a souligné Abdoul Karim SANGO déduit

Programme du Biso-off :

  • Exposition de sculptures
  • Conférence
  • Programmation off ( visites d’atelier et rencontre avec de nombreux artistes et designers)
  • Programme pédagogique ( rencontre avec la population locale et scolaire dans le but sensibiliser à l’art classique et contemporaine.

La participation à cette biennale est totalement libre d’accès.

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