Cinéma: Ardiouma SOMA distingué au festival de Dakhla

Cinéma: Ardiouma SOMA distingué au festival de Dakhla

Le cinéma burkinabè se porte bien. C’est du moins ce que l’on peut dire avec  cet honneur fait au délégué Général du Fespaco à la  7ème édition du  Festival  International  du film de Dakhla.  Tenu du 24 au 28 avril 2018, le Festival de DAKHLA (au Maroc) a rendu hommages à  plusieurs personnalités du cinéma dont le délégué Général du Fespaco, Ardiouma SOMA. Retrouvé entre les quatre murs de son bureau, cet homme à l’allure discrète apprécie sa distinction :

Ardiouma SOMA (A.S.) : Le Festival  International de Cinéma de Dakhla se tient annuellement  au mois d’avril au Maroc, précisément au sud du Maroc,  dans la région du Sahara occidental. Il est ouvert à la fois à l’Afrique  et au reste du monde. J’ai été approché au mois de mars 2018 dernier par les organisateurs du Festival International du Cinéma de Dakhla au Maroc qui m’ont informé que j’ai été identifié parmi les personnalités auxquelles ils souhaitaient rendre hommage dans le cadre de la 7ème édition de leur festival. Cette année, le festival a rendu hommage à trois personnalités dont une célèbre comédienne marocaine, un producteur espagnol et  moi-même.

ArtistesBF (ArtBF) : Comment appréciez-vous cette distinction ?

A.S. : Je pense que c’est une distinction honorifique qui, de mon point de vue a une grande valeur.  D’abord c’est la reconnaissance  d’un travail mais c’est surtout une reconnaissance de l’action de tout un pays. Le Burkina comme vous le savez s’est résolument engagé  dans le soutien au cinéma depuis le début des indépendances. Il a eu  sa première télévision dès 1963 après la radio Nationale et  le FESPACO respectivement  en 1959  et en 1969.

L’honneur fait à ma personne est une manière d’encourager le FESPACO à tenir bon dans un environnement qui est de plus en plus difficile. En effet, il faut reconnaitre que de nombreuses difficultés existent tant au niveau de l’industrie du cinéma que de l’audio-visuel  même s’il est vrai qu’il y a tout un mouvement qui est en route et qui donne espoir.  De ce point de vue donc, encourager le premier responsable du FESPACO que je suis, revient à encourager le festival à redoubler d’efforts, une reconnaissance au regard  de tout ce que le Burkina Faso a fait pour soutenir le développement des cinéma d’Afrique et  de la diaspora.

ArtBF : En recevant cette distinction, à qui pensiez-vous déjà ?  

A.S. : Cette distinction est dédiée à l’ensemble des travailleurs du FESPACO, à l’ensemble des acteurs de la filière cinéma audiovisuel et surtout aux autorités du Burkina Faso qui, vaille que vaille soutiennent la culture,  le cinéma  et l’audiovisuel. C’est vrai que n’eut été l’engagement des gouvernants de ce pays, ce festival  n’existerait pas; encore moins se tenir de façon régulière et à bonne date.

ArtBF : Qu’aimeriez-vous  qu’on vous souhaite pendant que vous êtes à la tête du FESPACO?

A.S. : Qu’on me souhaite beaucoup de courage et de chance

Organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, la 7è édition du festival a attribué le prix du meilleur réalisateur à Mounir Najib pour  son  film “Az”.

Leave a comment

Send a Comment

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *