Cinquantenaire du Fespaco avec Yacouba Traoré

Cinquantenaire du Fespaco avec Yacouba Traoré

“Cette année, on va casser les codes”

Yacouba Traoré, journaliste, écrivain et ancien directeur de la RTB a été nommé comme président du  comité d’organisation de la 26ème édition du Fespaco. Cette édition qui coïncide avec  les 50 ans du festival aura lieu du 23 février au 2 mars 2019. A deux semaines de l’évènement, Yacouba Traoré nous a reçu dans les locaux du FESPACO pour un bilan à mi-parcours des préparatifs du fespaco. Lisez la suite !

Yacouba Traoré : Monsieur Traoré, vous êtes le président du comité d’organisation, vous avez eu à faire des tournées internationales. A cette étape peut-on avoir un bilan à mi-parcours des préparatifs du fespaco ?

Il faut dire que les préparatifs avancent normalement. Nous avons un comité d’organisation qui est assez dynamique. La plus part des membres sont très expérimentés. Pour vous donner un exemple, le conducteur de l’ouverture et de la clôture, ces deux éléments sont déjà prêts.

Nous avons un noyau d’artistes qui est en train de travailler sur le conducteur pour l’habiller. Pour vous donner quelques noms, vous avez par exemple Bill A Kacora et Ildevert Médah. Vous avez une équipe de spécialistes qui s’est occupé de la scénographie des récréatrales, sont concernés.

 Le moment phare c’est l’ouverture et la clôture. Il  faut dire qu’on est quand même assez avancé. Moi personnellement, je suis satisfait parce qu’on veut faire les choses différemment de ce qu’on avait l’habitude de voir. Pour l’ouverture, on veut raconter une histoire. Ce n’est pas un méga concert. NON ! C’est raconter une histoire et il y aura probablement un concert qui va se situer dans le prolongement de la cérémonie d’ouverture.

L’ouverture consiste à raconter l’histoire du cinéma africain;  de sa naissance en 69 je veux parler du fespaco à Ouagadougou jusqu’à ces 50 ans. Pour la clôture, on veut en faire un grand moment de télé. Donc, c’est-à-dire que la télé nationale précisément ne va pas se contenter de venir pour la cérémonie de clôture. Mais il s’agit de participer à la conception, de participer  à l’organisation. Et de ce point de vue les choses sont assez avancées.

 L’une de des innovations à cette 26ème  édition, c’est l’implication de la jeunesse à l’organisation du cinquantenaire. Pouvez-vous nous en parler ?

Absolument, la jeunesse étudiante et scolaire est très concernée. On vient d’avoir un entretien avec le Dr Sanou qui est Enseignante en lettres à l’Université de Ouagadougou. Elle s’occupe de tout ce qui  est activité sociale et culturelle au niveau de l’Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki Zerbo. Il s’agit de faire des projections, non seulement au campus mais également au niveau de deux cités universitaires. Je pense à la patte d’oie et celle de Zogona.  Il se trouve que la cité universitaire de Goughin, l’espace est très réduite, il ne pourra pas y avoir de projection là-bas. Mais dans les deux autres cités universitaires et au campus de l’université; probablement sur l’espace Dabo Boukary, il y aura des projections. On a fait des propositions pour qu’ils puissent au niveau de l’université inviter leurs voisins des 2ie… Voici comment on peut intéresser la jeunesse pas seulement au niveau des projections cinématographiques mais on est en train de  faire un listing pour que les jeunes étudiants puissent participer à l’organisation et figurer dans les différents commissions pour aider à l’organisation et à l’exécution du programme du cinquantenaire.

Il s’agit pour nous aussi de ne pas nous limiter au public étudiant mais de voir, s’il y a possibilité, d’impliquer le Cinéma Numérique Ambulant pour faire des projections au niveau du collège de la salle, de Kolog Naaba et du lycée Zinda etc. Ce sont des idées sur lesquelles on mène la réflexion.

A vous écouter on dirait que tout semble être rose. Si ce n’est pas le cas quels sont les points sombres?

De nature moi je suis très optimiste. Moi je dis l’organisation ce sont les détails. Comme je l’ai dit, il faut que la cérémonie d’ouverture et de clôture soit de grands moments de télévision. Quand on parle du festival de cannes, c’est parce que la télévision participe à l’organisation.

Quel est votre mot pour les festivaliers

Cette année, on va casser les codes. Je vous assure que pour l’ouverture et la clôture, il n’y aura pas une seconde de monotonie. Comme on le dit, l’ennuie est né un jour de monotonie. Il n’y aura pas d’ennui parce qu’il n’y aura pas une seconde  de monotonie. Tout va changer.

Artistesbf

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