Délibération du baccalauréat session 2021 : entre rires et larmes

Délibération du baccalauréat session 2021 : entre rires et larmes

Ils étaient plus de 154 775 candidats à se lancer à la conquête du baccalauréat session 2021. Débuté en effet le 08 juillet dernier, l’examen a connu son épilogue ce 16 juillet 2021. Les résultats du premier tour  dans le jury numéro 190 de l’internat Sainte Anne sis de KAMBOINSIN ont été proclamés tôt dans la matinée.

 Il est 11h 30 minutes et la cour du l’internat Sainte Anne de KAMBOINSIN  est bondée de candidats venus assister à la délibération des résultats.  Malgré la pluie, les candidats, seuls ou accompagnés par un parent font le pied de grue. L’attente est longue et pénible. La délibération prévue pour 11h se fait attendre. On peut d’ores et déjà lire le stresse et l’anxiété sur certains visages.

Enfin, il est 13h quand les membres du jury se présentent au perron du bâtiment ayant abrité la salle de délibération.

« sous réserve de contrôle approfondi, les candidats dont les noms suivent sont déclarés définitivement admis aux épreuves du baccalauréat session 2021 … »,  annonce ainsi donc le président du jury.

Le calme olympien qui régnait bien avant la délibération va très vite se troubler. Progressivement, la cour devint tumultueuse, bruyante. De temps à autres, des voix criaient victoire. Mais à cette joie, se mêlent aussi les pleurs et autres lamentations des candidats malheureux.

Le jeune Alidou SAWADOGO  est un habitué de ce genre de scène. « Je suis un candidat libre, j’ai échoué l’an dernier alors que j’étais deuxième de ma classe. Cette année, j’ai décidé de postuler en candidat libre et ça marché », nous confit-il tout joyeux.

Pour Monsieur Souleymane SAVADOGO, président du jury, « les résultats ne sont pas fameux car sur 174 candidats que compte le jury, seulement  63 sont admis au premier tour ».  Il souhaite tout de même qu’il y ait plus d’admis au second tour.

Les candidats admis aux épreuves du second tour devront rejoindre les bancs dès la semaine prochaine, pour tenter de nouveau de décrocher  le premier diplôme universitaire.

 Farida SAWADOGO

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