Il est spécialisé en Art Plastique et en construction de monuments. Il est l’un des premiers artisans à exposer ses œuvres aux abords des grandes avenues comme sur l’avenue Charles DE GAULES. Ibrahim KOMI, ce soldat de formation a appris en plus du maniement des armes à gagner sa vie autrement. Il aurait été l’un des premiers plasticiens à inspirer « les WEKRE » ou l’art de la rue.
Malheureusement depuis quelques années, le plasticien pour des raisons certainement de sécurité n’y expose plus. Et pourtant, nous plaidons en sa faveur pour que les autorités en charge de l’artisanat puissent retrouver et accompagner le jeune talent. Retour sur la passion de ce jeune soldat . Suivez notre reportage :
Au bord de l’avenue Charles DE GAULES non loin de l’Université de Ouagadougou, Ibrahim KOMI exposait ses œuvres faites de béton. Les animaux semblent être son domaine de prédilection. Ainsi, sont exposés au bord de l’avenue Charles DE GAULE, des portraits de girafes, de singes, de bœufs et antilopes en grandeur nature.
Le travail est fait avec passion et belle finition. Le seul Bémol est qu’il est difficile à l’écoulement notamment, à l’exportation. Certains objets pourraient même nécessiter de gros moyens pour le transport car, dit, « Pour réaliser le monument du Lion par exemple, il me faut du fer, le grillage, puis du béton ».
Voici le portrait de l’artisan
Je suis dans le domaine depuis 3 ans. Je n’ai pas encore l’occasion de participer à un salon d’exposition.
J’ai commencé par le dessin. A force de travailler, j’ai découvert d’autres styles du même genre mais beaucoup plus poussé: la construction des monuments. Je l’ai appris tout seul en autodidacte .
Mes produits sont écoulés au jour le jour. Je crée et j’expose différentes réalisations. Les visiteurs achètent chacun selon son goût. Je peux également sur demande d’un client reproduire un objet surtout que le transport de certains objets de gros gabarits nécessite parfois une grue.
Je souhaiterai avoir beaucoup de partenaires dans le domaine afin de pouvoir échanger, bénéficier de stages, des formations et écouler mes produits.
Pour réaliser le monument du Lion par exemple, il me faut du fer, le grillage, puis du béton.
Je souhaite que les artistes soient encouragés. Si l’artiste est soutenu, il va mieux perfectionner ses talents et davantage il produira. Quand un artiste réussit, c’est la société qui gagne.
Patrick COULIDIATY
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