Tout comme la ville de fontainebleau, Ouagadougou a désormais son festival “Série-Series” et ce, grâce au soutien et à la volonté de certains partenaires français et européens. Au festival “série series” de Ouagadougou tenu du 27 février au 1er Mars 2018, nous avons rencontré Marie BARRACO, la promotrice de “série series” de Fontainebleau ou si vous préférez, la facilitatrice de la tenue du festival de Ouagadougou. C’est avec elle que nous avons pris rendez-vous pour échanger sur son talent d’organisatrice d’évènements.
Mais avant, elle nous conte l’histoire du festival “série series” de la ville de Fontainebleau dont elle est la promotrice.
Marie BARRACO (M.B ) : Je suis la promotrice des” Série Series” de fontainebleau que j’ai créé avec des professionnels Français et Européens.
ArtistesBF (ArtBF) : Comment cette idée vous ai venu à l’esprit ?
M.B. : Ça fait 15 ans que j’organise des rencontres professionnelles. Au fait, je travaille dans la production, et les producteurs pour lesquels je travaillais souhaitaient découvrir les méthodes de travail d’autres collègues qu’ils soient en France ou d’ailleurs dans le monde. J’ai donc commencé à organiser pour eux des rencontres professionnelles (entre auteurs et producteurs). Au fil du temps, je me suis rendue compte que c’était utile, j’en ai pris goût et c’est ainsi que je suis devenue organisatrice de manifestation comme le festival “Série Séries” de Ouagadougou
ArtBF : Quel est votre regard critique sur le cinéma africain?
M.B. : Alors les critiques peuvent être négatifs ou positifs. Ce qui est positif, c’est que je trouve une richesse de talent, de l’enthousiasme, de l’intelligence, du franc-parler et beaucoup d’envies; telles pourraient être les qualités principales. Ce qui manque un peu, c’est effectivement de la structuration et de l’organisation entre professionnels pour pouvoir être plus efficace, mutualiser les ressources et avancer dans des combats de financement de positionnement du secteur.
ArtBF : Le festival ” Serie-series” est à sa première édition. A votre avis quelles sont ses chances de réussite ?
M.B. : Ah ! (rires) Ça c’est une bonne question ! Il aurait fallu la poser aux professionnels qui fréquentent cette première édition. Nous sommes très contents de voir que les professionnels ont répondu présent et on a été très heureux de recevoir de nombreuses séries pour faire la sélection et quand je vois la richesse des échanges, je pense qu’effectivement la manifestation a de l’avenir.
ArtBF : En tant que initiatrice de ce concept qu’est-ce que vous comptez apporter aux organisateurs du Burkina ?
M.B. : C’est notre savoir-faire que nous mettons à la disposition des organisateurs de “Séries series ” à Ouagadougou. Quand je parle de savoir-faire, c’est en termes d’organisation, de conception, de programmation, de communication, de recherche de financement et de manifestation. Donc l’idée c’est de mutualiser. On apporte un regard extérieur, des réponses à certaines questions mais après c’est au burkinabé d’organiser leur festival.