Lory FAYA à l’état civil, Laurence EDZIGUI est une artiste chanteuse et auteure compositrice Camerounaise. Celle qui se donne pour mission de faire vibrer les cœurs et connecter les âmes, chante l’amour, le social, les violences faites aux femmes et moralise la vie publique. Dès l’âge de 10 ans, Lory FAYA chantait déjà dans les chorales. Sa passion pour la musique l’a poussée à écrire ses propres chansons et des compositions inspirées de ses expériences personnelles et ses vécus quotidiens. En campagne médiatique pour son nouveau single “Trop C’est trop” l’artiste qui enflamme quotidiennement la toile depuis un moment, a découvert Artistes.bf, un média à travers lequel elle pourrait promouvoir son nouveau single et se révéler au public burkinabè.
« La musique, c’est le plus beau métier du Monde ! »
Aujourd’hui, c’est avec bonheur que nous l’accueillons sur notre média pour échanger sur sa passion, son parcours et ses projets.
Lory Faya : Salut, je suis l’artiste Lory Faya, artiste chanteuse camerounaise. Je fais la musique depuis que j’avais 10 ans. J’ai d’abord commencé par les chorales avant d’être finaliste d’un concours lancé en 2017 par les brasseries du Cameroun.
Grâce à ce concours qu’on appelle “Musique Star”, j’ai trouvé du courage pour avancer et continuer dans la musique. En 2008, il fallait affiner encore mes chansons à travers les cabarets. Par chance, j’ai été recrutée par un orchestre du nom du 103.fr qui a été créé par notre monument, notre papa, notre grand frère de la musique Aîdjo MAMADOU. C’est dans ce groupe musical que j’ai été bien formée. Je rappelle que le cabaret est une très grande école de musique. Lorsqu’on se fait former dans un cabaret, on devient un très grand chanteur en live parce qu’il n’est pas donné à n’importe qui de pouvoir chanter’ en live.
Au Cabaret, on apprend aussi à prendre la parole en public. Ce n’est pas facile de se placer devant plus de 25 à 100 personnes pour chanter. Mais grâce au cabaret, nous arrivons à surmonter la peur et à avoir du courage.
Au fur et à mesure donc que je me professionnalisais, c’est à dire, capable de chanter, d’interpréter devant un public, je commençais à être constamment sollicitée.
C’est ainsi qu’en 2008 et 2012, j’ai décidé de rentrer en studio pour une carrière solo. Je fais sortir un album de 8 titres en 2014. Mais c’est seulement le single intitulé “TROP C’est TROP” que j’ai mis sur le marché discographique. Dieu merci, il a été bien accueilli par le public.
En 2018, je marque une pause pour des raisons de santé. Je ne reprendrai la scène qu’en 2021. Et lorsque je suis guérie de la maladie, j’ai produit une chanson intitulée “Mon témoignage” et bien d’autres titres. Mais le constat est que c’est le titre “TROP c’est TROP qui est réclamé par le public.
Pour répondre à l’attente du public et faire plaisir à mes fans, je rentre de nouveau en studio pour faire un remix qui reprend la première chanson “Trop c’est Trop” tout en apportant de nouvelles touches.
Combien d’albums avez-vous à cette date ?
En tout et pour tout, j’ai deux albums que j’ai réalisés
Quel genre de musique faites-vous et quel message véhiculez-vous ?
Je n’ai pas de style musical précis. Dans mes chansons j’évoque plusieurs thèmes. Je véhicule plusieurs messages, l’amour du prochain, la patience, le social et la vie au quotidien. En fait, nous sommes là pour aider à travers nos œuvres à changer les mentalités, changer le négatif au positif.
Quelles sont vos difficultés en temps que femme dans ce métier ?
En tant que femme, la seule difficulté que je rencontre, c’est la production et la promotion.
Que répondez-vous à tous ceux qui croyaient que la musique était seulement réservée à ceux qui n’ont pas réussi à l’école ?
Avant, les gens croyaient que la musique était seulement réservée aux perdus, ceux qui ont échoué à l’école. C’est très faux ! La musique, c’est d’abord un métier comme tous les autres métiers, c’est d’ailleurs le plus beau métier du Monde !.
Pour écrire une chanson, il faut être intelligent. C’est pour dire que tous ceux qui pensaient que la musique était pour les perdus, les fumeurs, les bordelles…. c’est faux. Si on les mettait à notre place, ce n’est pas évident qu’ils s’en sortiront. Donc conclusion, il faut être intelligent pour écrire une chanson.
Comment comptez-vous promouvoir votre musique ?
Quand je suis en promotion, je ne cours jamais avec mes projets. je vais étape par étape. Actuellement, je suis en tournée médiatique et je lance le challenge de ma chanson dans quelques jours.
Dans le cadre de la promotion de votre dernier album, comptez-vous venir au Burkina Faso ?
Si j’ai l’occasion d’arriver au Burkina Faso, ça me fera plaisir. Je souhaiterai même donner un grand spectacle devant le public burkinabè.
Quel est votre mot de fin ?
Je ne cesserai jamais de dire merci à tous ceux qui m’ont toujours soutenue. Je suis un enfant béni.
Merci à mes fans, merci à tous les hommes et femmes de médias. Merci également cette chaîne Artistes.BF du Burkina Faso qui nous permet de faire notre promotion, de découvrir suffisamment d’informations sur notre métier et des autres métiers. Merci à toute l’équipe de cette chaîne
Gwladys RoseMonde (GRM)
