SALFO SORE, Commissaire Général du KUNDE

SALFO SORE, Commissaire Général du KUNDE

Crée en 1999, BIZ‘ART Productions est une structure à vocation culturelle . Elle a pour ambition de contribuer à la production et à la promotion des arts du spectacle en matière de musique . Salfo SORE, est l’un des premiers responsables de cette maison. Artistebf l’a rencontré pour savoir plus sur les KUNDE.

Je suis SALFO SORE
Administrateur de BIZ’ART Productions et Commissaire
Général des “KUNDE”
Biz’Art Productions est une maison événementielle. Une maison qui organise et qui produit des spectacles culturels bien entendu.

Vous êtes responsable de l’organisation du “KUNDE” ou des KUNDE ?
Ah non faites attention ! surtout pas d’amalgame ! Nous sommes responsable du Kundé et non des KUNDE. Ne confondez pas avec les “kundés”, c’est à dire les bars dancing. Nous sommes différents. Sinon, la première dénomination était “les balafon d’or”. Mais le Ministre Mahamoudou OUEDRAOGO en son temps, souhaitait que nous trouvions une dénomination beaucoup plus fédérateur. “Le Balafon d’or”, de l’avis de Mr Le Ministre OUEDRAOGO, ne semblait pas assez percutant pour exprimer l’esprit de notre projet. C’est ainsi que nous avons donc trouvé “le KUNDE”. Mais des années après, notre grande surprise était de constater que des bars avaient pris aussi la même dénomination sous des prétextes fallacieux. Mais nous n’avons pas voulu tergiverser là-dessus dans la mesure où les responsabilités sont bien définies et bien distinctes.

Historique:
Comment l’idée de récompenser un prix à la meilleure musique vous est venue à l’esprit ?
Disons que j’étais d’abord Animateur à la Station Fm de Sankara Inoussa. J’avais à l’époque près de 2h d’émission musicale. Figurez-vous que sur près de 2h d’animation, rarement nous passions un artiste burkinabé. Il n’y avait que les Georges Ouédraogo, Isssouf Compaoré, Cissé Abdoulaye. Il n’ y avait pas de production à proprement parlée au Burkina. C’est fort de ce constat que j’ai monté un dossier (un projet)

Décrivez-nous en quelques lignes vos activités

Notre activité consiste à aller vers les artistes et non l’inverse. Dès qu’un artiste pointe, dès que nous sentons qu’un artiste fait bouger beaucoup les mélomanes, alors nous nous tenons tout de suite à ses côtés. Nous l’invitons et nous nous chargeons de l’organisation. En fait, notre travail c’est le showbiz c’est-à-dire que nous ne produisons pas n’importe quel spectacle, mais nous produisons des spectacles qui rapportent.
N”y aurait -il pas d’empiétement entre vos activités et d’autres activités similaires telles que : le clip d’or, Faso académie, etc. organisées par la RTB et qui récompensent aussi les meilleurs artistes ?
Au Burkina, il y a de la place pour tout le monde. Au Burkina, il y a tout sauf les idées. On n’y peut rien contre les imitations et je crois qu’il faut faire avec.

Quelles sont les conditions de participations ?
Il n’y a pratiquement pas de conditions de participation au KUNDE. Il est ouvert à tous ! Notre objectif est d’amener les autorités à s’intéresser de plus en plus aux œuvres musicales.

Quel est l’apport du Ministère de la Culture à la tenue de cet évènementiel culturel ?
L’apport est très substantiel. Nous souhaitons qu’il fasse encore plus d’efforts pour l’organisation du KUNDE.

Où tirez vous donc vos sources de financement ?
Elles proviennent surtout des sponsors qui croient en la manifestation. Seulement, ils deviennent de plus en plus exigeants : faire venir de gros artistes. Ce n’est pas une mince affaire .

Si ce n’est pas indiscret, combien coûterait l’organisation d’une soirée de KUNDE ?
70 Millions au moins !
A propos d’organisation de spectacle, Samirama a fait une suggestion assez pertinente. Elle souhaite que les burkinabé résidant à l’étranger s’impliquent dans les organisations afin de donner plus de chance aux artistes burkinabé . Qu’en pensez vous ?
C’est juste ! J’insiste.., je persiste.. et je signe.. que l’avenir de nos artistes musiciens résident surtout en Côte d’Ivoire. Il faut que la musique burkinabé arrive à percer nos frontières et s’installer en Côte d’Ivoire. Là, l’artiste musicien pourra vivre de son art. Issouf N’dour ou Salif Keita ont percé l’arène internationale grâce à leur communauté vivant à l’étranger.

Avez des projets dans ce sens ?
Oui ! je suis d’accord avec Samira ! Nous avons effectivement des projets dans ce sens, car il faut s’ouvrir aux autres partenaires du Showbiz. Seulement il faut qu’on attende un peu; le temps que tout rentre totalement dans l’ordre.
Parlez nous à présent de la cérémonie du 25 avril 2008
Nombre d’albums reçus :101 dont :
Musique moderne : 18
Musique Religieuse : 16
Musique traditionnel : 5

Clips : 62
Nombre des membres du Jury entre 5 et 7
Leur Profile ? musiciens, animateurs des Radios,

Quel message avez-vous à livrer aux artistes candidats ou futurs
candidats au KUNDE ?

Je dois dire que le KUNDE est d’abord une compétition. C’est un Jeu. A ce titre, il n’y a pas à se faire trop de la bile pour un échec. Si ça n’a pas marcher cette nuit, les nuits prochaines ça pourra aller. Il faut aux artistes du “flair play”. Un artiste doit toujours travailler afin de se libérer des pesanteurs psychologiques négatives qui peuvent être un blocus.

Quelle Suggestion ferez –vous au Ministre de la Culture pour que nos artistes puissent mieux se porter et mieux vendre leurs talents ?
C’est une chance pour nos artistes d’avoir la Côte d’Ivoire à nos portes et la diaspora y est très forte. Il faut arriver à faire assez de promotion dans ce pays là. A ce titre, le Ministère de la Culture, aidé par les promoteurs culturels, doit jouer un rôle catalyseur et pouvoir créer les conditions favorables à cela.

Dernière mise à Jour : Janvier 2009

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