Du 25 au 27 avril 2025, le musée national du Burkina Faso organise en collaboration avec Waguess night-club, la 2e édition des soirées rétro sous le thème : « mémoire et résilience ». L’objectif est de faire revivre les souvenirs musicaux et vestimentaires d’antan. La cérémonie d’ouverture a eu lieu au musée national le vendredi 25 avril sous la présidence du Dr Jean Noël BONKOUNGOU, chargé de mission du ministre en charge de la Culture et en présence d’éminentes personnalités de la culture.
Les mélomanes et les amateurs de la musique ancienne étaient au rendez-vous ce 25 avril 2025 au musée national pour vivre et revivre les moments forts des mélodies des années passées. Dès le début de la soirée, les ambassadeurs du Faso et l’artiste musicien Abdoulaye CISSE ont, à travers une prestation live bercé le public avec de tubes de la musique ancienne.
Trois jours durant, les participants auront le privilège de découvrir ou de redécouvrir les vibrations rythmiques de la musique burkinabè et africaine des temps anciens. Selon le directeur général du musée, Sabari Christian DAO, l’organisation de ces soirées a pour objectif de contribuer à préserver et à promouvoir le patrimoine culturel et musical et une manière de montrer aux yeux du monde que le Burkina reste debout malgré les difficultés.
« Nous voulons dire aux burkinabè que nous avons des valeurs, des richesses dans nos patrimoines culturels que nous devons toujours chercher à puiser et à montrer à la génération actuelle. Ces soirées font écho également du patrimoine vivant qui permet au musée de rester vivant. Nous voulons à travers ces différentes activités permettre aux générations actuelles de s’inspirer de ce qui s’est passé dans le temps pour mieux envisager leur avenir », a déclaré le directeur général du musée.
Le chargé de mission du ministre en charge de la culture après avoir remercié les organisateurs a indiqué que, plus qu’une simple animation, cette soirée est un acte fort de valorisation du patrimoine immatériel burkinabè. Elle est également une plateforme de mémoire et un appel à la transmission intergénérationnelle. « Des souvenirs sonores, des danses oubliées, des tenus aux coupes rétro et d’émotions authentiques, c’est ce que nous avons voulu raviver à travers cet évènement », a-t-il soutenu.
En rappel, ces soirées se tiennent en marge de la 3e édition du mois du patrimoine culturel ouvert depuis le 18 avril dernier.
Lucienne KABORE
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