La Tabaski c’est dans moins de 24h et les clients se font toujours rares aux abords des grandes artères de la capitale et dans les marchés de bétail. Les quelques clients qui ont voulu garder l’anonymat se plaignent de la précarité de la vie et de sa chèreté. Pour eux, le mouton qu’on pouvait acheter à 20 000f CFA, coûte aujourd’hui 50 000f CFA.
Les vendeurs non plus ne savent plus à quel Saint se vouer puisqu’ils n’arrivent plus à faire de “bonnes affaires”. Chacun prie donc le bon Dieu afin de pouvoir vendre au moins 5 à 10 animaux d’ici la fin de la fête.
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Avec le prix du mouton qui devient d’année en année inaccessible au consommateur, faut-il que l’Etat prenne des mesures de plafonnement des prix ? C’est un courage politique et il faudrait qu’on en arrive à là tôt ou tard !
Bénédicte OUEDRAOGO