Je m’appelle Aboubacar ZIDA Alias Sid-Naaba. Je suis Autodidacte. Je n’ai pas eu la chance d’aller à l’école comme les autres. C’est en autodidacte que je me suis toujours formé .
Votre renommée est partie d’une émission radiophonique bien connue de la place. De quelle émission s’agit –il et pour le compte de quelle station de Radio travaillez-vous ?
Il s’agit de la Radio Savane Fm où je suis co-fondateur. L’émission que j’anime s’intitule “SOONRE” en langue Mooré qui veut dire “l’aube”. En fait, c’est une revue de presse que je présente en langue locale (Mooré). Pour certains articles, je les reprends en intégralité. Il y a aussi SOONRE-inter qui démarre à partir de 8h. Là, ce sont des informations que je sélectionne sur le net et que je présente de nouveau en langue nationale Mooré.
Vous avez donc cumulé deux casquettes : celle de l’animateur Radio et celle du Réalisateur. Comment avez-vous réussi à réduire ce fossé qui me semble si large ?
Pourtant, ce sont deux éléments qui se côtoient. La radio et le cinéma est indispensable. En ce qui me concerne, j’aurais voulu commencer plus tôt le cinéma. Mais ce sont les contraintes financières qui m’ont empêché de réaliser très tôt ce rêve. Alors, comme je n’ai pas été à l’école, il fallait explorer d’autres stratégies pour arriver à cette fin . Ainsi, je réalise mes scénarios, et je me fais encadrer par les professionnels du domaine.
Quelles ont vos sources d’inspirations ?
L’inspiration, je dirai est innée. On ne l’invente pas. C’est une qualité indissociable de l’individu.
Quels sont vos rapports avec les autres professionnels du cinéma. L’insertion est-elle facile ?
Il n’y a pas de problème. Mr Gaston KABORE, dans mon dernier film m’a apporté près du quart de mes besoins en matériel. Il en est de même avec Mr Idrissa OUEDRAOGO, qui me rassure de sa totale disponibilité. Vous voyez que Dieu m’en voudrait si je dis que j’ai des rapports difficiles avec mes aînés !
S’il vous était donné de proposer au ministre, quelles suggestions feriez vous pour donner un coup d’accélérateur au cinéma burkinabé ?
nous trouver les moyens de produire. Vous savez, il n’y a pas trop de paroles dans ça. Nous avons des scénarios qui attendent et qui ont besoin d’être financé
Votre message :
J’invite le public de continuer de regarder nos films, au besoin nous faire des suggestions
Pour m’écrire :
email: zidaboubakar@yahoo.fr
