Guy GIROUD n’est plus à présenter aux amoureux des planches. En effet, après «le malade imaginaire » et « Candide à l’Africaine » ce metteur en scène nous revient avec la tragédie de Sophocle dans une réadaptation de la pièce “Antigone”. C’était le samedi 21 Janvier 2017 à l’Institut Français de Ouagadougou.
Cette semaine, le Grand Méliès de l’institut Français a refusé du monde. A travers musique de chora et belle chorégraphie, Guy Giroud pendant environ 1h 20 mn(durée de la pièce) a fait découvrir au public l’histoire d’une jeune fille devenue héroïne et tout un symbole face à l’entêtement aveugle d’un dictateur qui lui interdit de rendre des honneurs funèbres à la 
dépouille de son frère. Cette folie de pouvoir est encore d’actualité dans bien de pays africains. Le directeur de la compagnie Marbayassa, Issa SINARE nous parle du choix de la pièce “C’est une pièce qui, malgré qu’elle date de 3000 ans avant JC tient toujours un discours d’actualité. Il n’y pas longtemps, vous avez tous suivi ce qui s’est passé dans notre pays en 2014. Face à un certain entêtement, il a fallu qu’on le défie. Cette pièce donc fait un clin d’œil à l’hymne à la liberté que nous dédions au peuple burkinabé”
Pour la comédienne principale, Sandrine KIBORA “Le message à travers cette pièce, c’est de 
montrer ce qu’est la résistance, son objectif et ce qu’elle donne en terme de liberté. Elle peut se vivre chez les hommes tout comme chez les femmes. Si les hommes affrontent courageusement les dangers ce n’est pas souvent le cas chez les femmes. C’est justement pour dire aux femmes que nous pouvons également y arriver, nous pouvons aussi faire bouger et changer positivement le monde”.
La pièce Antigone qui se jouera le 22 avril 2017 à l’Institut Français de Bobo Dioulasso a été interprétée par les comédiens Léon ZONGO, Monique SAWADOGO,Jules GOUBA et Sandrine KIBORA .
Extrait vidéo du spectacle sur ce lien :https://www.artistesbf.org/spip.php?article2062
P. K et Glwadys RoseMonde
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