“C’est une importante pièce, c’est une pièce qui dévoile les dessous de la vie que les gens voient souvent rose des acteurs et des comédiens”, nous dit Martin ZONGO.
“C’est vrai que ce sont des gens qui sont toujours sous le feu de la rampe qui sont presque portés par le public parce que ce sont des stars. Mais derrière cette apparence de star, il y a souvent la personne humaine qui est là et qui peut être confrontée à des sérieux problèmes de la vie, qui peut connaitre des déchéances, des situations très difficiles. C’est ce que cette pièce montre avec beaucoup d’efficacité. Nous espérons seulement qu’il pourra amener le public à comprendre qu’il ne s’agit pas juste de venir voir un spectacle, d’applaudir l’acteur ou le comédien qui à bien interprété son rôle. Il faut savoir qu’il faut porter nos acteurs pas seulement lorsqu’ils sont sur la scène mais aussi dans leur vie parce que ce sont des gens qui nous font rêver”, suggère l’administrateur du CITO.
Pascal NOYELLE, Auteur et Metteur en scène de la pièce
Le premier message, c’est d’abord de présenter un beau spectacle que les spectateurs apprécient, un spectacle qui fait réfléchir et qui n’ennuie pas le spectateur.
Ensuite, j’ai voulu parler de notre métier de comédien, du métier du théâtre et en opposition avec le cinéma et la télévision. En même temps, à travers l’histoire, un comédien vieillissant qui voit sa carrière s’arrêtée. C’est un métier qui à ses caractéristiques et c’est ce que j’ai voulu montrer à travers quelque chose de relativement amusant. C’est un métier comme les autres et on doit le respecté !
Noël MINOUNGOU, assistant à la mise en scène
Nous avons voulu adresser un message aux hommes du métier. Nous sommes comédiens et nous savons un peu combien les comédiens au Burkina Faso sont négligée alors que nous faisons partie de la vie des gens. Donc dans un premier temps, nous envoyons un message à l’endroit des gens de métiers. Il s’agit aussi qu’on asseye et qu’on réfléchisse sur ce que c’est que notre métier de comédien. Est-ce que on a envie d’avoir un peu plus de place dans cette société ? Et comment nous allons nous organiser, pour faire front pour mieux défendre nos intérêts et envisager des retraites si possibles. Et dans un deuxième temps, nous interpellons nos autorités sur la situation du comédien. Si les artistes sont bien nantis, bien installés, bien accompagnés notre société ira mieux.
Adjara SAWADOGO, comédienne
Je dis merci à Pascal, bravo aux acteurs qui ont joué. Merci à pascal pourquoi ? Parce qu’il dénonce dans la pièce, est une question cruciale à laquelle nous réfléchissons constamment. Ce sont nos questions comme ça ! Nous vivons une chaine et une chaine interrompue. Les maillons de cette chaine ne jouent pas leur rôle comme il faut et nous le ressentons négativement. Que ce soit les administrateurs, les promoteurs, aucun de ces maillons de la chaine ne jouent correctement son rôle. Sans metteur en scène par exemple, nous acteurs, pouvons nous mettre en scène. Mais sans acteurs, c’est compliqué !
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