Dr Dramane Konaté : “au CNT, nous avons interpellé le gouvernement…”

Dr Dramane Konaté : “au CNT, nous avons interpellé le gouvernement…”

Dans le cadre du processus de mise en place des organes devant conduire la période transitoire, les différentes composantes des forces vives de la nation ont été invité à désigner chacune leurs représentants. Pour le secteur de la culture, c’est le Docteur KONATE et l’artiste musicien DICK MACCUS qui ont eu la charge de représenter les faîtières culturelles au sein de cette auguste assemblée. Après 12 mois d’exercice quel a été l’apport de ces deux ambassadeurs au CNT ?. Après 12 mois d’exercice quel a été l’apport de ces deux ambassadeurs au CNT ?. C’est la question que nous leur avons posée. Voici leur appréciation sur la question


Dr Dramane KONATE:
(…) Le représentant de la culture au CNT a intégré le groupe parlementaire des Organisations de la société dont la diversité a été source de mutualisation des réflexions en vue de la promotion des idéaux de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.
Enfin le représentant de la culture était membre de la Commission des affaires institutionnelles, de la gouvernance et des droits humains (CAIGDH), une commission qui a travaillé sur un certain nombre de lois emblématiques qui ont consacré des réformes majeures dans notre pays.
(…) De la proposition de loi portant Gouvernance culturelle
au Burkina Faso
Conformément à sa mission, le représentant de la culture a initié une avant-proposition de loi portant gouvernance culturelle au Burkina Faso, après en avoir exposé les grandes lignes devant les acteurs culturels à l’occasion de la IVe Rentrée littéraire du Faso, tenue du 17 au 26 octobre 2015.
La proposition de loi devra comprendre 98 articles répartis en sept titres :

le titre I énonce les dispositions générales ;

le titre II se rapporte à la promotion de la diversité des expressions culturelles ;

le titre III traite du mécénat culturel et de la gouvernance culturelle locale ;

le titre IV est relatif au droit d’auteur et aux droits connexes ;

le titre V évoque les questions d’intégration et de coopération culturelle ;

le titre VI concerne la création de l’Observatoire de la gouvernance culturelle ;

le titre VII conclut sur la disposition finale.
Au regard de sa pertinence et de son caractère transversal, les acteurs de la culture devront se mobiliser pour l’examen et l’adoption de cette proposition de loi.
Cependant, il est à déplorer qu’aucun projet de loi émanant du ministère de la culture n’ait été soumis à examen, alors que la législature de la transition était une opportunité d’engranger des acquis en la matière.
1. Du contrôle de l’action gouvernementale sous le prisme
de la culture
Le représentant de la culture au CNT a interpellé le gouvernement à travers les questions suivantes :

le bilan de la mise en œuvre de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles presque une décade après sa ratification par le Burkina Faso ;

la revalorisation du statut de l’artiste après l’adoption du texte y relatif ;

l’insertion des œuvres d’auteurs burkinabè dans les programmes d’enseignement ;

le renforcement des capacités éditoriales du Burkina Faso ;

la traduction du Code électoral dans les langues nationales ;

les dispositions prises pour la relance du tourisme, le secteur ayant été sérieusement éprouvé ces récentes années.

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