L’ONG Dialogue Sans Frontières a animé ce samedi 22 novembre 2020 à Ouagadougou, un déjeuner de presse. Objectif, faire le point des différentes observations lors de l’organisation de la tenue des élections présidentielles et législatives 2020.
Dialogue Sans Frontières est une association à dimension continentale émanant des mouvements des acteurs en faveur du dialogue entre les peuples, les religions, les cultures en Afrique et dans la diaspora. A ce titre, elle a participé en tant qu’observatrice et avec attention le déroulement des élections présidentielle et législative qui se sont tenues le 22 novembre 2020 au Burkina Faso.
Dialogue Sans Frontières félicite les candidats, les partis politiques, les regroupements d’indépendants, les militant(e)s, et l’ensemble du peuple burkinabè pour son sens citoyen et républicain lors des élections du 22 novembre 2020. Au cours du déjeuner de presse, Dialogue Sans Frontières dresse un tableau satisfaisant de l’organisation du processus électoral au Burkina.
Ainsi, Filippe Savadogo, président de l’ONG Dialogue Sans Frontières, a déclaré que « Les votes se sont dans l’ensemble bien passés » tout en reconnaissant l’imperfectibilité en toute œuvre humaine. Et le défi de l’ONG Dialogue Sans Frontières selon son Président, « est de relever des points qui peuvent améliorer le processus dans les années à venir . Car ajoute-t-il, « Cela ne sert à rien de regarder dans le rétroviseur, mais de tirer les leçons »
Il constate en effet avec satisfaction et fierté que cette journée électorale n’a pas été entachée ni de mort d’hommes, ni de violences physiques ni d’éléments de langages violents des uns envers les autres.
Enfin, Filippe Savadogo conclu en disant que « c’est avec grandeur d’esprit que nous soyons arrivés au terme de ces élections avec ce qu’on appelle un retour aux considérations et surtout, un retour à ce que nous avons toujours dit, le devoir de la patrie, le devoir de la nation ».
L’initiative du président du CFOP qui a été de saluer le président Roch Marc Christian Kaboré est selon Filippe SAWADOGO, un exemple éloquent de la maturité de la classe politique burkinabè. »On a perçu un geste de bonne volonté et d’apaisement. A travers ce geste, nous grandissons et nous nous éloignons des petites querelles qui peuvent détruire alors un pays. C’est la vision de l’Union’’, a souligné le président de l’Association Dialogues Sans Frontières.
En termes de recommandations, Dialogue sans frontières a retenu les points suivants :
- Au niveau du gouvernement
-poursuivre et renforcer le dialogue avec tous les acteurs politiques.
-garantir la sécurité post électoral des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire.
-Le réaménagement des horaires de démarrage et de clôture des scrutins en tenant compte de chaque zone.
-L’accélération du processus de réconciliation nationale.
-Le droit de vote des personnes en situation de vulnérabilité.
- Au niveau de la CENI,
– améliorer l’organisation et la gestion des processus électoraux.
– renforcer le mécanisme de réponse rapide et apporter des solutions en cas de dysfonctionnement
-assurer la participation des femmes dans l’organisation des élections
-améliorer la gestion du fichier électoral
-renforcer la capacité des membres du bureau de vote.
- Au niveau des partis politiques,
– poursuivre la sensibilisation des militants à la non violence en période électorales.
– recours au dialogue et aux voies légales pour le règlement des litiges électoraux.
- Aux FDS,
-poursuivre les efforts de sécurisation des biens et des personnes sur toute l’étendue du territoire.
- Aux médias ( presse en ligne)
– respecter l’éthique et la déontologie de la profession de journaliste.
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