A l’origine, elle était Sage-femme d’Etat. Mais depuis sa retraite en 2020, Madame ZONGO, puisque c’est d’elle qu’il s’agit s’est reconvertie dans le secteur agro-alimentaire. Apparemment entre ces deux professions, la passerelle est difficile à établir. Pour Dame ZONGO à cœur vaillant rien d’impossible …
Comment donc notre invitée est passée au métier de sage femme à l’agro-alimentaire ? pour le savoir, nous proposons de découvrir d’abord son parcours professionnel.
Parcours professionnel de Rosalie ZONGO
Rosalie ZONGO : J’ai fréquenté le Newton de 1975-1981. C’est étant dans cet établissement que j’ai eu le concours de Sage Femme en 1981. Après une formation de 3 ans en 1981-1984, j’ai été affectée à Mogtédo (mon premier poste). Pour information, je suis la première sage femme à MOGTEDO où j’ai servi de 1985 -1986. A la faveur d’une mutation interne, je suis de nouveau affectée en 1986 à 1988 à ZORGHO puis, à la maternité de l’hôpital Yalgado OUEDRAOGO de 1988 à 1991. Par le jeu des concours professionnel, j’ai été admise au concours d’attachée de santé option, santé mentale. Après 2 ans de formation (1991-1993), je suis affectée à Ouahigouya en 1994 dans l’unité de soins psychiatrique où j’ai servi jusqu’en 1996 avant de rejoindre la psychiatrie de l’Hôpital YALGADO. J’y suis restée de 1996 en 2003 avant d’être nommée en 2003, Directrice Régionale de la promotion de la femme du Nord avec 04 provinces à charge (Le Lorum, le ZANDOMA et le Passoré et le Yatenga.
En 1999, je suis de retour à Ouagadougou précisément à l’unité de soins psychiatrique de Samandin. Et c’est là que j’ai été admise à la retraite en 2020 soit une année de service.
« la retraite est une seconde vie ! « .
C’est à la faveur de sa retraite que notre invitée s’est sérieusement investie dans sa nouvelle profession de transformatrice.
Avec courage, passion et détermination, elle a réussi progressivement à se construire un pont entre bien entendu son ancienne et sa nouvelle profession. Rosalie ZONGO est une femme qui croit en ce qu’elle fait et pour elle, « la retraite est une seconde vie. Contrairement à ce que certains le pensent, la retraite n’est pas un mouroir. Il faut plutôt la rendre utile ».
Depuis donc une année, notre Madame Rosalie ZONGO s’occupe utilement à moudre le grain, à mélanger, à mouler et à passer au four la pâte …
Patrick COULIDIATY et Stéphanie OUATTARA
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