Fespaco 2025 : Expo-Education Environnementale

Fespaco 2025 : Expo-Education Environnementale

A la faveur du FESPACO 2025, l’écrivain poète et professeur de kundé (autrement appelé le luth traditionnel), le pasteur Paul KOUDA a procédé ce samedi 01 Mars 2025, à l’exposition de ses tableaux sur fond poétique et engagé. La séance d’exposition qui s’est déroulée à la place de la nation a permis au public de découvrir un pan du riche patrimoine culturel burkinabè.

ArtistesBF (ArtBF) : Pouvez vous vous présenter à nos lecteurs ?
Paul KOUDA (P.K) : Je suis Pasteur Kouda L. Paul, écrivain poète et professeur de Kundé. J’expose à l’occasion du FESPACO avec des thèmes qui touchent à l’éducation environnementale.



ArtBF : Que peut-on trouver dans votre exposition ?
P.K : J’expose des tableaux poétiques dont certains sont accompagnés de musique. Le tableau par exemple intitulé “ECOUTE de L’Afrique” a un son, le tableau “Allons à Saponé” a également un son et bien d’autres ….

Ecoute de l’Afrique

 

Allons à Saponé

ArtistesBF (ArtBF) : Combien d’années êtes-vous dans l’art plastique ?
Paul KOUDA (P.K) : C’est depuis 2001 que je travaille. Mes toutes premières œuvres poétiques s’intitulent « La couleur noire » et « La marche de l’Afrique ». Après ces œuvres, je me suis également essayé à la littérature. Parmi les œuvres que j’ai éditées au nombre de 7 environ, il y a entre autres, « L’église et la politique à l’Agora », l’homme de la TCHETCHOUVAH.



ArtBF : D’où tirez-vous l’inspiration ?
P.K : Il faut noter que les œuvres à tendance poétiques sont personnelles. On crée et c’est ce qui fait la beauté de l’art. Malheureusement au Burkina Faso, beaucoup ne lisent pas. Si vous mettez donc l’argent au premier plan, vous n’y arriverez pas du fait que les gens ne lisent pas. Par conséquent, il vous faut du courage pour continuer d’où la complexité du métier,

ArtBF : Quelles sont vos difficultés ?
P.K : Les difficultés, il n’en manque pas. Mais c’est mieux pour moi de les taire pour l’instant. Par contre, j’ai consacré 6 à 7 ans pour apprendre à jouer du Kundé. La première étape était d’abord de connaître à le jouer. Après cet acquis, ce fut l’apprentissage de la transcription qui reflète une expression culturelle nationale. C’est important de le dire ainsi parce que si la transcription est ratée, vous mettez du coup les étudiants dans le décor.



ArtBF : Arrivez-vous à vivre de cette activité́ ?
P.K : Je bénéficie souvent de légers soutiens du ministère en charge de la culture. C’est l’occasion pour moi de dire merci aux autorités de ce ministère.  Mais Il nous faut réellement un soutien plus conséquent pour booster ce patrimoine qui est une grande richesse pour l’Afrique.

ArtBF : Quel sera votre dernier mot ?
P.K : Il faut dire que je tire vers la fin de ma carrière. Je crois qu’il faut ménager certaines personnes ressources non pas qu’elles sont meilleures mais du fait de leur sagesse, pour ce qu’elles détiennent en termes de savoirs et de savoir-faire.

Propos recueillis par Benewende Remy BONKOUNGOU (stagiaire)

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