Fespaco 2025 : Quand le SP/Palu s'invite dans les stands

Fespaco 2025 : Quand le SP/Palu s'invite dans les stands

Le FESPACO, c’est le cinéma, les réalisateurs, les comédiens et toute le chaine de production où se tient un véritable brassage culturel. Cependant, en tant que puissant moyen d’expression artistique et un canal de propagande,  le cinéma se voit aujourd’hui conféré un rôle essentiel et pas des moindres dans notre société en contribuant à la à  diversité culturelle et en offrant une plateforme de perspectives différentes. Conscient du rôle d’un tel outil qu’est le cinéma, le secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme (SP/Palu) n’a pas voulu se faire conter.

A la faveur du FESPACO 2025,  ladite institution était représentée à travers son département communication et Changement social et comportemental pour l’élimination du  paludisme.



Et il faut saluer l’initiative de la chargée de communication pour avoir convoquer le SP/Palu au FESPACO dans le cadre de la sensibilisation et pour l’élimination du paludisme. En effet le cinéma, loin d’être un outil de divertissement  est un puissant vecteur de changement de comportement dans la lutte contre le paludisme par l’éducation, la sensibilisation et à travers  la mobilisation des communautés.

L’occasion était donc belle pour les équipes SP/Palu de sensibiliser et d’apporter des conseils précieux aux festivaliers afin qu’ils soient protégés contre le paludisme.



Abi  OUATTARA, cheffe du département communication et Changement social et comportemental au secrétariat permanent de lutte pour l’élimination du  paludisme nous explique la raison de la présence de sa structure au FESPACO.

“Nous sommes partenaire du FESPACO pour sensibiliser les festivaliers . Nous espérons que ceux qui viendront au FESPACO repartiront informés et très sensibilisés sur le paludisme, Notre concept qui nous amène au FESPACO est de permettre au public de vivre sans paludisme.

J’invite la population du Burkina à assainir son cadre de vie, dormir sous moustiquaire, faire vaccinier les enfants contre le paludisme. Soyons tous des ambassadeurs de la lutte contre le paludisme”, a -t-elle suggéré.



Selon une source de l’Unicef, “Pour la seule année 2023, le Burkina a enregistré 10 199 441 cas de paludisme dont 502 077 cas graves et 5 203 décès. 3 721 des décès liés au paludisme concernent des enfants de moins de 5 ans, soit près de 72%” .

Le paludisme rappelons-le, est une maladie dû aux piqûres de moustiques. Largement répandue dans les pays tropicaux, le paludisme peut cependant être évitée et qu’on peut en guérir. Selon le premier responsable du ministère en charge de la santé au Burkina Faso.

Gwladys RoseMonde (GRM)

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