Dans la nuit du 18 au 19 juillet 2016, Ouagadougou a enregistré une importante pluie avec de fortes quantités d’eau tombées à divers endroits. En plus des inondations constatées dans certains quartiers de la ville et du délestage par la nationale d’électricité qui a duré plusieurs heures, d’importants dégâts matériels sont à déplorer. Parmi ces dégâts, les studios ABAZON complètement brûlés. Alertés par téléphone, nous nous sommes déportés sur les lieux. Voici ce que dit KADY TRAORE, l’une des responsables du studio :
“C’est hier aux environs de 20H 45 que les voisins nous ont alertés d’une fumée qui sortait du studio. Nous sommes arrivés sur les lieux et nous avons constaté qu’effectivement ça fumait. Quand nous avons ouvert, le studio brûlait déjà, le feu était déjà très avancé jusqu’au niveau du plafond. Les sapeurs-pompiers sont venus en renfort des jeunes du quartier qui essayaient depuis quelques temps et autant qu’ils pouvaient d’éteindre le feu. Nous avons pratiquement perdu tout ce qui était à l’intérieur du studio, tout a brûlé !. Quant à l’origine de cet incendie, je ne saurai vous le dire puisque nous éteignons et débranchons tous les appareils avant de partir. De prime abord, je ne saurai vous expliquer ce qui a déclenché ce feu. J’espère que la police scientifique qui est venue ce matin pourra trouver la cause. Nous attendons aussi les résultats de l’enquête”.
En attendant les résultats de l’enquête, il faut saluer cette solidarité des jeunes du quartier qui ont spontanément joué les premiers secours. Dans cet élan de solidarité, il faut également mentionner le soutien des conseillers de l’arrondissement à travers 
Madame ZOUNGRANA conseillère du secteur 46, venue au studio pour apporter la compassion et le soutien moral du conseil communal. « On a eu vent de la nouvelle ce matin et je suis venue au nom de tous les conseillers de l’arrondissement pour leur apporter notre compassion et aussi notre soutien » a dit la conseillère municipale.
Enfin, il faut compter sur la compassion de tous les artistes burkinabé, des promoteurs culturels qui, d’une manière ou d’une autre restent solidaires à la maison ABAZON et à l’artiste Smockey absent du pays au moment des faits.
Glawdis RoseMonde (GRM)
