Le baobab ou encore l’arbre à palabre est un arbre qui a une croissance plus ou moins lente selon l’environnement dans lequel il se trouve . L‘écorce séchée du baobab est utilisée comme remède pour traiter la fièvre et les températures élevées . C’ est un arbre qui pousse de façon naturelle .Dans cet article nous verrons les vertus du baobab.
Au Burkina Faso, le baobab est connu sous le nom Toega, en langue mooré. Cet arbre impressionne par sa taille, pouvant atteindre 7 mètres de diamètre et sa forme étalée. On le trouve un peu partout au Burkina Faso . C’est un arbre qui pousse de façon naturelle . De par son goût à la fois aigre crémeux , il est apprécié aussi bien par les Hommes que par les singes d’où l’appellation “pain de singe”.
En Afrique, le baobab est considéré comme l’arbre de vie car toutes ses parties sont utilisées de manière utile pour les Hommes. Historiquement, il est également considéré comme un arbre sacré, un lieu traditionnel de rassemblement et de discussion . Il est donc symbolique dans plusieurs pays africains. Selon la tradition , il semble que le baobab ne peut être coupé sous peine de sacrilège car il fait office de “lieu de rendez-vous des grands esprits”
Chez les animistes, le baobab était utilisé comme un cimetière pour les griots . Les griots étaient les gardiens de la tradition orale , ils occupaient une position de base dans la société animiste comme dans une grande partie de l’Afrique noire. Les griots, ainsi que leurs femmes et enfants étaient méprisés et redoutés . De ce fait , ils n’étaient pas enterrés directement dans le sol. A l’époque , on disait que là où on enterre un griot, la terre devient infertile. C’est la raison pour laquelle on les momifiait à l’intérieur du baobab. On les embaumait et on les séchait à l’intérieur. On les mettait ensuite debout, accrochés de façon que leur corps ne touche pas la terre pour ne pas la rendre impure. Ces propos ont été recueillis sur la page Wikipédia.
Le baobab , joue plusieurs rôle , il procure également des substances riches en fer pour l’organisme humain à partir de la poudre de ses feuilles séchées . Riche en vitamine C, il procure de l’énergie pour le cerveau, le foie, les reins. Il faut noter également que depuis la racine jusqu’à la pulpe farineuse en passant par le tronc, les feuilles, la coque du fruit et les tiges, chaque partie du baobab recèle des vertus à la fois nutritionnelles et pharmaceutiques. Il est important de souligner que ses feuilles fraiches sont également très appréciées par les Burkinabés, constituant un mets à part entière.
La robustesse de cet arbre millénaire joue également sur la longévité de son fruit, pouvant atteindre 2.000 ans.
Gloria BALO
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