Le Ministre d’Etat, ministre en Charge de la réconciliation nationale a reçu ce mercredi 23 juin 2021, une délégation de la Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation Nationale (CODER), conduite par Ablassé OUEDRAOGO. Au cours de cette rencontre, il était question du processus de réconciliation nationale entammé déjà depuis quelques mois.
Cette rencontre avec les responsables de la Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation Nationale (CODER) est une rencontre au cours de laquelle l’occasion été donnée au ministre de présenter la vision et la feuille de route du gouvernement devant conduire à la tenue du forum national de réconciliation qui passe par l’élaboration de plusieurs statuts. Suite à l’exposé fait par le Ministre en Charge de la réconciliation nationale, le Président de La CODER a fait quelques recommandations et a souhaité qu’elles soient également prises en compte dans le débat national qui se mène
Au sortir de la rencontre, Ablassé OUEDRAOGO, membre de la délégation exprime sa satisfaction : « La CODER est tout à fait en mesure de dire qu’elle soutient l’action du président Roch Marc Christian KABORE dans la réalisation de la réconciliation nationale au Burkina Faso. »
Un appel personnel
Ablassé OUEDRAOGO a saisi l’occasion pour lancer un appel personnel en faveur des exilés politiques au président KABORE. «Nos frères et nos sœurs qui sont en situation d’exilés politiques à l’étranger, il faudrait les faire rentrer pour qu’ils puissent apporter leur pierre à l’édification de cette réconciliation. Et je pense notamment au président COMPAORE, au premier ministre ZIDA et aux autres… Ce sont des fils et des filles de notre pays et ils ont une part à apporter donc dans ce processus; il a toutes les possibilités de les faire revenir », a-t-il conclut
La voix des anciens
Le club des anciens pour la paix a, par la voix de son président Ousséni COMPAORE, fait entendre son cri de cœur. Il invite au pardon et à la paix sociale. « La situation de notre pays est grave, il faudrait que tous les burkinabé acceptent qu’on se retrouve et qu’on se donne le pardon. On a beaucoup d’exilés à l’extérieur. Nous demandons donc au ministre d’Etat de prendre en compte nos petites idées. Nous avons besoin de construire ce pays et de le relever. Nous, nous sommes au crépuscule de notre vie, nous avons consommé 80% de notre vie. Mais nos enfants, nos petits enfants sont nés et nous nous battons avec vous pour gagner la paix. »
A l’occasion, un mémorandum a été remis au ministre d’Etat, afin de contribuer à la réflexion sur le processus de réconciliation nationale.
Farida Elise SAWADOGO (Stagiaire)
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