Il a présenté les fruits de ses recherches le 14 juillet dernier devant un jury, la famille et des acteurs culturels. François Régis ZOUNGRANA puisque c’est de lui qu’il s’agit est désormais titulaire d’un Master en Gestion des Projets de l’Université Internationale de Management de Ouagadougou. « Problématique du financement des projets culturels », tel était le thème de son mémoire, un sujet très accrochant et digne d’intérêt de par son actualité et des problèmes qu’il pose avec acuité. C’est donc pour en faire échos auprès des acteurs culturels que nous avons rencontré l’impétrant pour échanger avec lui sur le fruit de ses recherches :
Artbf : Le 14 juillet dernier vous présentiez votre mémoire sur la problématique du financement des projets culturels, qu’est-ce qui vous a motivé sur le choix de ce thème ?
François Régis ZOUNGRANA (F.R.Z.) : Le choix de mon thème sur la problématique du financement des projets culturels est parti du constat que dans le milieu de la culture, la recherche de financement reste le véritable problème pour les porteurs de projets. La majorité des projets culturels reste dans les tiroirs pour faute de financement ; c’est pourquoi j’ai voulu apporter ma contribution.
Artbf : C’est quoi l’essentiel à retenir de votre mémoire ?
F.R.Z. : Ce mémoire présente en gros les problèmes auxquels sont confrontés les promoteurs culturels dans la recherche de financement. Il a aussi fait l’objet de recommandations pour plus de réussite dans le financement des projets culturels.
Artbf : En quoi votre document apportera un plus dans la culture au Burkina Faso ?
F.R.Z. : Si vous avez l’occasion de feuilleter ce document, vous verrez que c’est un référentiel pour les bailleurs de fonds et les acteurs culturels. Un référentiel dans le sens que le document expose les problèmes réels du milieu dans le financement des projets culturels .Il fournit également des conseils pratiques aux acteurs de la culture. Des conseils pour la constitution du dossier, la rédaction des projets et aide pour l’accès aux financements.
Artbf : La culture Burkinabé se porte-t-elle bien selon vous ?
F.R.Z. : Je dirai que la culture au Burkina Faso se porte bien. Elle dispose de nombreux atouts mais comme je le disais, le véritable problème c’est le financement. Non pas parce qu’il n y a pas de sources de financement mais je pense que le problème réside dans la rédaction des projets et dans la qualification des personnes même qui partent à la recherche de ses fonds. A part cela, la culture burkinabè se porte bien, elle s’exporte également.
Artbf : Quelles difficultés dans la rédaction de votre mémoire ?
F.R.Z. : Les difficultés, c’est surtout au niveau de la quête de l’information puisqu’ il n y a pas assez de documents qui parlent du financement des projets culturels. Certes, il y a des aînés qui ont abordé également la question du financement mais ce n’était pas assez.
Votre dernier mot
F.R.Z. : Je voulais remercier mon directeur de mémoire M. Amadou MANDE et M. Idrissa Zorom du ministère de la culture qui m’ont été d’un grand apport durant toute la rédaction de mon mémoire. Vraiment qu’ils voient en ce document le fruit de leur travail.
Faridah SAWADOGO
