Le long métrage SIRA de Apolline TRAORE a fait l’objet d’une projection de presse ce 01 mars 2023 au Centre de Presse National Norbert ZONGO. La réalisatrice, l’actrice principale, les cinéphiles et les hommes de média étaient présents à cette projection.
Le film d’une durée de 120 mn est d’actualité selon le contexte actuel d’insécurité dans certains pays notamment le Burkina Faso dont l’actrice fait cas.
« Le film SIRA est en fait une description de ce qui se passe au Burkina. En même temps, le film redonne de l’espoir au peuple Burkinabè : peu importe ce qui vas se passer, on va vaincre le mal », a expliqué Judith TIMADI
En résumé, SIRA est l’histoire d’une jeune fille que l’on amenait chez son fiancé mais ils ont été interceptés par un groupe de terroriste.
SIRA fut enlevée et abandonnée dans le grand désert par le chef des terroristes. Mais avant, elle fut violée par celui-ci. Continuant son chemin dans le courage et la persévérance dans le désert, elle tomba sur le camp des terroristes où vivaient des hommes mais, aussi des femmes enlevées.
L’actrice principale mènera des enquêtes autour et dans le camp des terroristes, afin de trouver des sources et de quoi survivre. Elle rencontra alors, KIMI l’une des femmes enlevée qui deviendra par la suite son amie.
Pendant ce temps, Jean SIDI, le fiancé de SIRA, était à sa recherche.
Alors qu’elle se débattait seule dans le désert, SIRA était enceinte du chef de gang qui l’avait violée. Après son accouchement, elle est aidée par l’un des terroristes qui était en fait un infiltré de la police.
Il lui a apprit à manier une arme, à disposer des explosifs et lui a remis un plan pour aider les autres femmes prisonnières à s’échapper.
Enfin vint le jour où la plus part des hommes devaient aller en mission d’attaque et SIRA en profite pour mettre à exécution son plan qui a très bien fonctionné.
Par les dispositifs, elle réussit à tuer tous ceux qui sont restés au camp dont le chef des terroristes.
Le groupe qui se rendait pour l’attaque a été arrêté grâce à l’infiltré de la police KARIM.
Le film SIRA qui est en compétition dans la catégorie Fictions longs métrages au Fespaco 2023 adresse un message de sensibilisation et de soutien à toutes les populations qui vivent cette situation.
« Je voulais utiliser mon art pour sensibiliser les gens, alors j’ai commencé à écrire le scénario et il était très important pour moi de le tourner au Burkina », s’est exprimée la réalisatrice.
« Je voulais que les zones qui vivent ces horreurs tous les jours participent avec moi dans ce film. Mais pour des raisons sécuritaires, nous avons finalement tourné le film en Mauritanie », a-t-elle ajoutée
Le tournage du film a rencontré beaucoup de difficultés notamment l’insécurité et tous les maux du désert dont le manque d’eau, la présence de bestioles nuisibles. Mais la réalisatrice et son équipe ont tenu bon.
Bonne chance à la réalisatrice et à son équipe pour la compétition.
Elise Lèfom DENE (stagiaire)
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