L’ambassade du Canada au Burkina Faso a célébré ce 23 mars la Francophonie dans le cadre d’une Francophonie solidaire, agissante et créatrice. A travers une pièce théâtrale, l’ambassade a réaffirmé sa solidarité dans la situation que traverse le Burkina Faso mais aussi, valorisé la culture burkinabé et les artistes. Plusieurs ambassadeurs sont venus accompagner leur homologue canadien qui a initié cette soirée.
La journée internationale de la Francophonie est placée sous le thème : « 321 millions de francophones, des milliards de contenus culturels ».
« Célébrer la Francophonie nous offre l’opportunité de souligner cet esprit de solidarité qui anime la collaboration internationale depuis plus d’un demi siècle », propos de l’ambassadrice Canadienne au Burkina Faso.
« La pièce « Larmes des Armes » que nous vous proposons est une production historique, crée et réalisée par des burkinabé, qui ne s’adresse pas uniquement qu’aux Burkinabé mais, à nous tous et à toute l’humanité», poursuit-elle.
Pour revenir à notre pièce de théâtre, nous dirons que c’est une pièce en combinaison de musique, chant, danse et avec quelques sélections de poèmes du Moogho Naaba. Les thèmes qui y ont développés sont entre autres : la guerre, l’entente, la cohésion sociale, la paix, l’amour, l’unité Africaine.
C’est une histoire entre un village divisé en deux clans à cause de la mésentente. Chacun accuse l’autre d’être le responsable des malheurs qui leurs arrivent.
Les fils d’un même village se font la guerre alors qu’il y a un ennemi plus dangereux à combattre « le terroriste ». D’où la phase « si la pluie nous bat, ne nous battons pas nous aussi »empruntée de la pièce.
Après les conseils d’une vieille tante sage à plusieurs tentatives, elle réussit à réunir les deux clans. Le fétiche fut retrouvé et la paix s’installa de nouveau dans le village. Ils décident donc de s’unir pour combattre le grand ennemi qui leur a volé leur paix et qui ne cesse de diviser les peuples.

« Par ce spectacle, nous nous sommes baptisés en VDP culturels pour l’effort de guerre, afin de sensibiliser les populations et nos frères, et même les terroristes. Ce sont des hommes qui ont un cœur que l’on peut toucher à travers la culture, la scène », s’explique Georgette PARE.
« Il y a des armes qui nous font pleurer et cela est dû au fait qu’il n’y a pas l’entente entre nous. Si nous arrivons à nous réunir, il va de soi que les armes pleurent au lieu de nous », explique le metteur en scène de la pièce Mahamadou TINDANO.
Le public semble lui aussi avoir bien apprécié la pièce qui lui a été présentée.
« J’apprécie beaucoup ce que je viens de voir parce qu’il y a des choses importantes qui ont été dites dedans qui permettront à plusieurs populations de savoir pourquoi nous sommes dans cette situation et que faire pour sortir de là », s’exprime Issa OUEDRAOGO, artiste comédien de théâtre et de cinéma burkinabé.
Elise Lèfom DENE (stagiaire).
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