Combien sommes-nous aujourd’hui à vouloir une chose et son contraire ? Comment pouvons-nous chercher des actions d’éclats, et rester dans le même temps dans la discrétion ? La gymnastique nous semble assez difficile quand bien même notre invitée Rose Armelle NIKIEMA la promotrice de Miss YENNENGA dit se plaire dans cette discrétion malgré son statut aujourd’hui de promotrice.
Elle était dans nos locaux la semaine dernière, histoire de nous faire le point la première édition de Miss YENNENGA. Le contexte de la création de Miss YENNENGA, le sponsoring au Burkina, la feuille de route assignée à la Miss et les grandes leçons tirées après l’édition première ont été autant de questions que Rose Armelle NIKIEMA OU LA « Reine de la salades » a bien voulu partager avec notre rédaction. Cet entretien est véritablement l’histoire d’une dame qui refuse la fatalité et qui, même au prix des larmes se bat pour construire ses rêves. Parmi ces rêves, nous citons d’abord Miss YENNENGA qui a connu sa première édition le 11 avril 2021. Sa seconde destination à ne pas manquer en tant que femme aimant les « Show » », c’est certainement découvrir IBIZA, l’une des plus grandes villes d’Espagne réputée pour ses « Show » nocturnes, ses fêtes, ses plages et ses beaux paysages. Lisez plutôt !
ArtistesBF (ArtBF) : Faites-nous un briefing de votre parcours professionnel
Je suis titulaire d’un bac américain, le Higth School Diploma et je suis en année de licence. Je me prépare donc à soutenir une licence en « Bachelor Of Business Administration » option, Marketing. En freelance, je travaille aussi bien dans le monde de l’immobilier que dans la distribution notamment, la distribution des EPI (Équipement de Protection Individuelle). L’aventure a continué avec BELISSE EVENT, mon agence évènementielle qui produit aujourd’hui Miss YENNENGA et qui organise des « Show » pour ceux qui le désirent. Notre particularité est qu’on évolue en privé, strictement privé, exception faite de MISS YENNENGA qui est l’évènement phare qui est ouvert au public.
ArtBF : La création de cet évènement (MISS YENNENGA ) a t- il un lien avec le fait que vous n’aviez pas été Miss Burkina 2019 ?
Rose Armelle Nikiéma (RAN) : Bien sûr ! il y a un lien. Comme je le disais tantôt, c’est grâce à ma petite expérience pour avoir participer à des concours à l’international notamment au Nigeria et à Johannesburg d’où j’ai été gratifiée de deux titres à l’international bien après Miss BURKINA. Je vous rappelle également que mon premier concours de beauté, c’était en 2013. Donc, c’est riche de ces expériences là que j’ai essayé de produire un show de beauté. Pour moi, c’est une suite logique et c’était vraiment cela mon souhait ; créer mon propre show.
Aujourd’hui, Dieu merci, c’est confirmé ! Je l’ai créé avec succès. Mais je dis toujours que le meilleur reste à venir.
ArtBF : « Miss YENNENGA ». En termes de bilan que peut-on retenir ?
RAN : En termes de bilan, je dis déjà que l’on peut être fière de nous parce qu’on a bossé d’arrache- pieds pour pouvoir atteindre cet objectif. Je fais surtout allusion à la réalisation de la première édition. Cependant, je note tout de même quelques failles, des situations inhérentes à toute organisation d’un évènementiel de grande envergure comme Miss YENNENGA. Mais l’important, c’est le défi que nous avons pu relever dans un contexte de crise sanitaire et de rareté de sponsors ; ce n’était pas évident ! Nous avons eu du public et le challenge a été relever. C’est pourquoi je dis qu’il y a de quoi être fière.
ArtBF : Ils sont nombreux les promoteurs d’évènements qui déplorent l’absence de mécènes, de sponsors ou de partenaires sérieux au Burkina. A votre niveau et pour cette première édition, qu’en a-t-il été ?
RAN : Les mécènes, j’en ai eu ! C’est vrai que nous n’avons pas beaucoup communiqué, mais la plupart de nos mécènes ont préféré plutôt la discrétion. Nous n’avons cependant pas manqué de mentionner le nom de leurs entreprises pendant nos campagnes promotionnelles. Je saisis l’occasion que vous m’offrez pour de dire merci à ces mécènes qui nous ont soutenus. Merci également aux partenaires, merci à ceux qui nous ont soutenus et qui continuent de nous soutenir.
ArtBF : Alors, offrir une voiture à une lauréate au Burkina requiert du sacrifice de votre part. Pensez-vous vraiment que la lauréate serait libre désormais de ses mouvements ?
RAN : Bien sûr, un concours de Miss, ce n’est pas une prison ; ce n’est pas aussi priver la lauréate de ses mouvements, non ! Un concours de beauté, c’est vraiment une école, une fois qu’on est élue Miss, on apprend à se connaître, à se découvrir, à se redécouvrir et à mûrir d’avantage parce qu’il y’a des engagements auxquels elle doit s’y prêter et surtout pérenniser les activités après mandat. Mais contrairement à ce que les gens pensent, il n’y a vraiment pas de restriction de liberté. La Miss est libre de ses mouvements mais tout en soignant son image. Elle doit donner une bonne impression et être un modèle pour la jeunesse et surtout pour le gente féminine. Quoi qu’on dise, la vie d’une reine de beauté est de verre, c’est une identité exemplaire. Donc, il faut que la Miss ait un comportement exemplaire pour susciter l’admiration de l’entourage.
Et pour baliser les lieux et tirer le meilleur, nous avons mis en place dès l’inscription, des conduites à suivre. Une Miss, c’est la grâce et l’élégance. Elle est tout sauf une personne vulgaire et qui ne donne pas de bon exemple.
ArtBF : En tant que promotrice avertie du showbiz burkinabè, quelles leçons tirez-vous pour les prochaines éditions ?
RAN : La leçon que j’ai retenue est qu’il ne faut jamais laisser sa tâche à une équipe et dormir sur ses lauriers. Il faut toujours bosser, aller à la quête perpétuelle du savoir et de l’excellence. Je rappelle en passant que Miss YENNENGA est un label enregistré à l’OAPI. Donc, quand on dépose un label, il faut travailler à ce que ce label soit quelque chose de très important et qu’il apporte une plus-value pour le pays. Moi je prends MISS YENNENGA comme mon enfant et comme tout parent, je rêve de voir cet enfant grandir et gravir les échelons. J’ai appris qu’il faut toujours se battre et jamais baisser les bras. De la manière que les uns vous applaudissent, c’est de la même manière que d’autres cherchent à vous tirer vers le bas.
ArtBF : Après l’évènement MISS YENNENGA, à quoi vous occupez-vous ?
RAN : Après l’événement MISS YENNENGA, j’ai des d’autres activités parallèles notamment des prestations de services mobiles
ArtBF : Que préparez-vous à la prochaine édition ?
RAN : La prochaine édition de MISS YENNENGA sera une édition de WAOU !!! C’est-à-dire qu’après les bilans, nous avons noté ce qui a marché et ce qui ne l’a pas été, nous avons évalué nos forces et nos faiblesses. Prochainement, nous allons mettre les petits plats dans les grands plats pour essayer de proposer quelque chose de beaucoup plus pailletée parce que c’est un événement TAPIS ROUGE. Nous allons essayer de donner plus de vibrations pour l’édition II, plus de lumière, plus de paillettes et de traces. J’aimerais dire aux invités de la deuxième édition de se préparer et de préparer les robes. Les voulons des femmes très belles et bien habillées, des mecs très beaux et ce sera un show de WAOU !!!. Je suis déjà dans le futur et je vois déjà comment cette deuxième édition de MISS YENNENGA va se passer parce que nous avons déjà préparé les textes et toutes les correspondances. Au faite, j’ai déjà tout le plan de l’organisation en tête. Je peux même vous tracer tout le plan de A à Z. (Rires)
Questions-réponses
J’adore la salade ! Je suis la « Reine de la salade » comme on m’appelle. Moi j’adore la salade et après ça, c’est le couscous arabe.
De nombreux internautes ont fait le pari que votre mèche est naturelle. Oui ou faux ?
?
Oui !!!
Qu’est-ce que vous n’aimez pas du tout qu’on vous fasse ?
Je n’aime pas les personnes qui ne tiennent pas promesse parce que je suis une personne qui aime beaucoup jurer sur l’honneur. Quelqu’un qui ne tient pas parole, ça dénote un manque de respect, la négligence, l’irresponsabilité. Donc je n’aime pas du tout.
Quelle est la ville du Burkina que vous aimeriez découvrir ?
J’aimerais revoir la ville de Banfora parce que j’y étais à la fête nationale du 11 décembre dernier. Mais j’aimerais encore y retourner pour revoir la cascade.
Quelle est la ville du monde que vous aimeriez découvrir ?
Il y a beaucoup de villes. Mais parmi ces villes, comme je vous l’ai déjà expliqué, je suis une personne qui adore le show et celui qui adore le show aimerait se retrouver à Ibiza en Espagne. Ibiza, c’est ma ville de rêve et j’aimerais un jour y aller.
Votre signe Astral ?
Je suis ‘’lion’’
Votre date anniversaire ?
Le 31 juillet
Votre mot de fin ?
Comme je le disais tantôt dans le bilan, on peut déjà s’estimer fière de la première édition de Miss YENNENGA. Toutefois, nous tenons à nous excuser auprès de tous ceux-là qui ont été frustrés pendant la soirée, auprès de toutes ces personnes qui sont venues au show et qui n’ont pas eu accès à la salle, ni de places assises. Nous avons fait un bilan et nous nous sommes rendu compte que c’était un problème de logistique et nous tenons vraiment à nous en excuser.
Je salue tous les mécènes, les partenaires qui ne ménagent aucun effort pour soutenir la culture burkinabé. Que Dieu les bénisse !!!
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