Le corps enseignant du Lycée Philippe Zinda KABORE a tenu ce jeudi 02 septembre 2021 à la bourse du Travail, une conférence de presse pour protester contre la décision du Ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MENAPLN).Il s’agissait pour les conférenciers d’exprimer leur mécontentement sur la fermeture du Lycée Philippe Zinda KABORE le 24 mai dernier.
Suite à la décision du Pr Stanislas OUARO, Ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion Des Langues Nationales (MENAPLN) sur la fermeture du Lycée Philippe Zinda KABORE pour des raisons de non fonctionnement du lycée, de saccage des tables-bancs par les élèves au cours de leur manifestation et réduction de la distance parcourue par les élèves pour faire les cours au lycée Philippe Zinda KABORE, le corps enseignant réfute cette décision.
Selon le délégué Général du personnel de l’Enseignement du Lycée Philippe Zinda KABORE, TOUSSAKOE Karim : « Depuis sa création, le lycée a connu des moments difficiles à différentes périodes critiques du pays. Cependant, il n’a jamais fait l’objet d’une quelconque fermeture jusqu’à l’arrivée du régime MPP et alliés»,a-t-il laissé entendre
A en croire le délégué et ses collègues, les raisons avancées pour la fermeture dudit Lycée ne tiennent pas et ne convainquent personne. Et pour eux, contrairement à ce que l’administration veut faire croire à la population : « le matériel informatique et les données nécessaires au fonctionnement de l’établissement sont restés intactes ».
Sur la question d’où est venue la décision du Ministre OUARO pour la fermeture du lycée n’étant pas présent sur les lieux, les conférenciers, tout en pointant du doigt le proviseur du lycée prétendent que:« des mensonges et des montages ont été abondamment mis à contribution ».
De leur avis, sa nomination en tant que proviseur du lycée marque une rupture radicale dans la gouvernance du lycée car : « pour M. KYLEM Alexis, sans doute fasciné par les méthodes de commandements militaires, le dispositif de fonctionnement d’équipe estune perte de temps d’où ses prises de décisions seul », affirme le corps enseignant.
Le personnel à travers cette conférence exhorte le gouvernement à reconsidérer sa décision; car pour eux, en prenant cet acte, « les autorités font preuve d’une légèreté et d’un mépris à l’endroit des préoccupations des populations, qui dépassent l’entendement pour une question aussi grave comme le valse cavalière de près de 4000 élèves dans l’établissement de la ville de Ouagadougou à quelques jours de la rentrée scolaire ».
Prisca SAWADOGO (Stagiaire)
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