Fatou Elise Bâ est de nationalité sénégalaise. C’est de manière accidentelle qu’elle s’est retrouvée comédienne dans le film Sakho et Mangane de la production KEEWU PRODUCTION. Projeté à l’institut français de Ouagadougou dans le cadre de série series, le film a révélé le véritable champion qui dormait en cette comédienne. Premier rôle dans le personnage d’Antoinette, une journaliste d’investigation, Fatou Elise Bâ a été incontestablement du point de vue jeunesse et de son talent, la perle de série series. Pour un premier rôle, nous pouvons dire que sa prestation a été un véritable coup de maître, voire un succès foudroyant.
“Sakho et Mangane est un X-files à l’africaine, qui se déroule en Afrique subsaharienne francophone.
Sakho (le lion sage) et Mangane (le jeune chien fou) mènent l’enquête. Le caractère innovant du projet repose sur le fort antagonisme qui existe entre une Afrique aux traditions séculaires, faisant la part belle au mythe, au surnaturel et cette Afrique du 21ème siècle, résolument moderne.”
L’appétit, dit-on vient en mangeant, qu’en sera-t-il pour Fatou Elise Bâ qui ne rêvait que d’une telle carrière ? La résponse de Fatou Bâ :
Bonjour je suis Fatou Elise Ba et je suis comédienne actrice Sénégalaise dans la série Sakho et Mangane
Est-ce votre première série dans laquelle vous jouez?
Oui c’est ma première expérience.
Comment avez-vous été choisie pour ce film ?
J’étais à Paris pour mes études. C’est vrai que mon stage venait de finir mais j’étais loin d’imaginer qu’on pouvait me faire comédienne d’un film. Je voulais travailler dans le monde du développement et de l’humanitaire. J’ai été repérée à tout hasard et après le casting, j’ai été retenue.
Quel a été particulièrement le rôle que vous avez joué dedans?
Dans le film, je joue le rôle d’Antoinette, une journaliste fouineuse parce qu’elle est toujours derrière deux inspecteurs en quête de sensationnel. C’est un personnage que j’apprécie beaucoup et dans lequel je me reconnais. C’est une femme qui a beaucoup de caractère et c’est aussi une femme qui est très indépendante, très autonome. Si vous voulez, elle est à l’image de la nouvelle femme africaine, c’est-à-dire, qui travaille, qui a de nouvelles aspirations professionnelles et qui va au-delà des pesanteurs socio-culturelles. Pour moi, c’est un personnage qui illustre bien la femme sénégalaise et africaine d’aujourd’hui. J’ai beaucoup aimé ce personnage.
Après ce premier rôle, quelle sera la suite? Retrouver vos amours d’antan ou continuer dans le cinéma ?
C’est une question qu’on me pose très souvent. Pour l’instant, j’essaye de vivre pleinement mon expérience avec cette série. Ce qui m’a séduit c’est cette mise en valeur de la ville de Dakar, de notre environnement, de notre univers et nos contradictions culturelles. Et comme je l’ai dit, je me reconnais dans cette série. A la question de savoir s’il faut continuer, j’avoue que je n’y ai pas encore pensé; on verra bien.
Mais déjà je suis favorable à tout projet qui met en valeur le domaine artistique africain et particulièrement, la culture sénégalaise. Tout porteur de projet cinématographique qui pense que je peux lui être utile, je suis partante, pourquoi pas ? Donc, je laisse toujours la porte ouverte …
Vous êtes donc prête à continuer d’autres belles aventures avec d’autres réalisateurs?
Bien sûr ! Je suis prête (rires). Je ne sais pas quel est mon destin. Ma réponse c’est oui ! (rires)
En dehors du personnage d’Antoinette dans la série Sakho et Mangane, avez-vous d’autres rôles qui vous captivent le plus ?
J’aime bien les personnages femmes fortes. Les femmes fortes qui exposent parfois certaines fragilités humaines, j’aime beaucoup des rôles comme ça.
Vous êtes là dans le cadre de série séries, comment vous appréciez cette initiative?
J’apprécie positivement le festival série-series. Je ne connaissais pas Ouaga, je viens de découvrir Ouagadougou, la ville Africaine Francophone du cinéma et de la série. C’est assez symbolique avec le Fespaco.