Dans moins de 4 jours se tiendra dans la capitale burkinabè, le premier Festival Panafricain sur la série à Ouagadougou. Festival “SERIE SERIES’’ puisque c’est de cet évènement qu’il s’agit, se tiendra du 27 févier au 1er mars 2018. Pour en parler, le comité d’organisation dudit festival était face à la presse ce 23 février 2018 au siège du FESPACO.
« Pour une première en Afrique, c’est une fierté de réaliser ce grand évènement dans la capitale du cinéma africain » a déclaré Ardiouma SOMA, le directeur du FESPACO.
“SERIE SERIES”, festival Panafricain du Burkina Faso est la première manifestation africaine entièrement dédiée aux séries qui permettra d’offrir de nouvelles passerelles créatives et économiques entre les pays africains et Européens. Pour Issaka Sawadogo et Oumar Dagnon, initiateurs de ce projet, le festival “Séries-Series” “est un moyen de promotion pour la visibilité des séries africaines.
En tant que festival pour l’émergence de la série au Burkina Faso et en Afrique, “Série-Serie” selon les promoteurs, doit véhiculer des messages ou résoudre des problèmes sociétaux plutôt que relater des faits divers quotidiens. Pour Issaka SAWADOGO, il y a bien de réalités à montrer dans une nation. “ Toutes les séries qu’on nous présente à la télévision portent sur des sujets de fesses, de ‘’wak’’ alors qu’il n’y a pas que cela dans une nation, il y a des thèmes comme l’éducation et le chômage. Ce sont des sources d’inspiration que les réalisateurs doivent aussi mettre à l’écran pour les famille» a-t-il expliqué.
Au regard donc de l’enjeu, Issaka SAWADOGO dit attendre beaucoup de la presse « L’objectif de cette conférence de presse et que nous comptons beaucoup sur l’apport de la presse pour reléguer l’information vraie sur l’organisation du festival Panafricain des séries de Ouagadougou en sa première édition. Nous savons aussi que c’est vous (hommes et femmes de média) qui pouvez pérenniser cette action pour que les gens comprennent », a conclu Issaka SAWADOGO.
Présent à ce point de presse, Abdoulaye Dao, pionnier et auteur de la première série burkinabè “Vis-à-vis” à succès apprécie: « je pense qu’il fallait créer cet évènement beaucoup plus tôt. Mais c’est déjà très bien de l’avoir créé parce que cela va permettre aux techniciens, aux réalisateurs, à tout le monde de se rencontrer. Cela permettra aussi aux jeunes porteurs de projet de rencontrer des diffuseurs. Mon apport dans ce festival sera ma participation dans un panel ou je parlerai de ma série “Vis-à-vis” dont je suis le réalisateur, son histoire et les difficultés avec lesquelles nous avons pu mettre en œuvre cette série en collaboration avec la télévision nationale burkinabè ».
Sont inscrites au programme de ce festival, plusieurs activités dont entre autres, des rencontres professionnels, des masters class et des diffusions de séries suivies de débats. Le festival dont le budget prévisionnel est estimé à 200 millions de FCFA entend miser sur la sécurité des personnes et des biens.
BARRO.Fatim
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