Rendez-vous avec Stéphanie YAMEOGO : Mannequin

Rendez-vous avec Stéphanie YAMEOGO : Mannequin

Le mannequinat, c’est le métier en passe de devenir le dada de la Jeunesse. Bien que mal payé dans les pays africains et jadis considéré comme un métier de débauche, le mannequinat se bonifie au fil du temps. Les couvertures des magazines, les chaines de Télévisions, les “Fashion Week” et les défilés internationaux témoignent l’engouement de la jeunesse pour ce métier. Le Burkina en regorge depuis déjà quelques années. La preuve, lors d’un casting organisé par le Salon International du Prêt-à-porter de Ouagadougou (SIPAO),  ils étaient près de 200 mannequins à y prendre part. Parmi ces mannequins retenus pour le défilé du SIPAO, figure la belle Stéphanie YAMEOGO. Et c’est avec elle que nous avons rendez-vous. A travers cet entretien, elle nous explique sa passion pour le mannequinat :

 Stéphanie YAMEOGO  (S.Y.) : Je me nomme Yaméogo Stéphanie, mannequin de formation. Je me suis lancée dans le mannequinat  depuis déjà une année par l’intermédiaire d’une amie mannequin. Quand je lui ai parlé de ma passion pour le mannequinat,  elle m’a introduite dans une agence où elle travaille également. En effet, les gens m’ont toujours dit que j’étais faite pour être mannequin. Mais non seulement je ne les croyais pas, mais c’est parce que je ne savais pas aussi où commencer et où j’allais même passer; c’est un métier de réseau.

ArtistesBF (ArtBF ) : A votre avis, quelles sont qualités d’un bon mannequin ?

S.Y. : En vérité, un mannequin doit avoir un physique imposant, savoir s’habiller et aimer son corps pour pouvoir vendre les talents des créateurs (stylistes). Etre mannequin, c’est avoir un physique et un corps soigné.

Y’a-t-il des mannequins que tu apprécies particulièrement ?

S.Y. : J’ai des modèles de mannequins femmes internationales mais je ne connais pas leurs noms. ArtBF : Elles sont toutes adorables quand je les regarde souvent à la télé. Parmi les mannequins burkinabé, j’apprécie par exemple Xaviéra et Rosine Dipama.

ArtBF : Avez-vous suivi une formation particulière dans ce domaine ?

S.Y. : J’ai suivi une formation et je suis toujours même en formation parce qu’on n’a jamais fini d’apprendre.

ArtBF : Citez-nous quelques défilés de mode auxquels  vous avez déjà participé ?

S.Y. : J’ai participé aux trésors du Faso et au SIPAO. Ceux sont les deux évènements pour l’instant

ArtBF : La plupart pense qu’être mannequin est un métier facile, quelles sont  les difficultés ?

S.Y. : Rien n’est facile dans la vie. Mais quand tu fais ton métier avec amour je pense qu’il n’y a rien de tel. Ce que les gens trouvent comme difficulté c’est plus facile pour toi de les surmonter. Parce qu’être mannequin n’est pas du tout facile, il y a ton physique qui est là et ton corps doit être soigné. Quand tu es dans un milieu, tu dois faire la différence des autres filles donc ce n’est pas facile. Moi particulièrement je n’ai pas un problème particulier avec  le mannequinat parce que j’ai l’amour de mon métier. Je le fais pas parce que je gagne ma vie un peu dedans mais aussi parce que moi-même j’aime le mannequinat, j’aime mon corps, j’aime en fait tout ce qui  est en rapport avec la mode. Cela me passionne.

ArtBF : ArtBF : En dehors du métier de mannequinat que fait tu d’autre?

S.Y. : En dehors du mannequinat je suis hôtesse à mes temps perdus. Je vends des articles de femme, des chaussures, des pagnes et du maquillage. C’est une activité qui me permet de jongler et de joindre les deux bouts comme on le dit.

ArtBF : Quel conseil pourrez-vous donner à une fille qui souhaiterait être mannequin  ?

S.Y. : Le mannequinat semble être facile mais en réalité ça ne l’est pas. Il faut prendre son travail au sérieux pour pouvoir progresser. Pour être mannequin, il faut soigner son image, savoir s’habiller, savoir faire la concordance des couleurs. Par exemple, lorsqu’un styliste te donne une tenue , il n’a pas à te dire faut porter tel boucle d’oreille ou telle chaussure pour que cela se marie avec la tenue  mais nous tous (mannequins) savons que le mariage des accessoires avec la tenue compte beaucoup ce qui fait qu’il faut savoir faire la nuance des couleurs et savoir que tel maquillage ou boucle d’oreille peut aller avec cette tenue. Sinon pendant la formation, on vous apprend juste à défiler et comment mettre une tenue en valeur. Donc je pense que n’importe qui ne peut pas se lever dire que je veux être mannequin. Il faut avoir un minimum avant de te lancer.  Mais si  la personne a la volonté et qu’elle est dévouée à ce métier, la personne peut  y arriver. Par exemple quand tu aimes un homme tu supportes facilement ses caprices. De même, quand tu aimes vraiment ton métier, tu prendras au sérieux les conseils des formateurs. Ainsi, tu avanceras plus facilement que s’il s’agissait d’un travail pour gagner juste de l’argent; ce n’est pas la même chose. Moi je fais ce métier pour moi-même parce que ça me permet de me distinguer, d’être sûr de moi.

ArtBF : Es-tu en couple?

S.Y. : Non je ne suis pas en couple. Je suis même à la recherche du prince charmant. Donc je suis encore un cœur à prendre. Comme je l’ai dit, je me mets au sérieux  dans mon travail. Les hommes d’aujourd’hui ont des préjugés. “Ils ont besoin vraiment qu’on  les ouvre les yeux” être mannequin ne veut pas forcément dire être infidèle. Il y a des femmes qui ne connaissent pas de podium et c’est dans les marchés qu’on les dragues; mais on n’en parle pas !. Un homme qui t’aime  doit t’aimer tel que tu es.

ArtBF : 2018 est une nouvelle année, quels sont vos vœux?

S.Y. : J’aimerais souhaiter à tous les internautes tous mes vœux de bonheur de santé et d’amour. Parce que quand on a la santé et l’amour du prochain le reste est facile. Donc mes vœux les meilleurs pour la population burkinabé, qu’il y ait davantage d’amour entre burkinabè et que Dieu nous accorde vraiment la santé.

Propos recueillis par Fatim BARRO

 

Stéphanie a participé à quelques défilés de mode

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