Aujourd’hui nous rencontrons un artisan vannier du nom d’Abdoulaye Roamba. Il est basé à la ZAD non loin de l’IAM Ouaga. Son histoire avec la vannerie a commencé à l’âge de 13 ans. En effet, l’école ne lui réussissant pas, Abdoulaye Roamba quittera les bancs en classe de CM2. Sur décision de son père, il est contraint d’apprendre le métier de la vannerie. Aujourd’hui, c’est un artisan vannier plein. Dans l’entretien qui suit, Abdoulaye Roamba, nous raconte tout sur son métier.
En terme de difficultés dans le métier, l’artisan nous rapporte ceci “Nous n’avons pas d’accompagnement. Les artistes souffrent. Les clients préfèrent acheter des fauteuils en cuir ou autre matière dans de grands magasins. Certains trouvent aussi que nous sommes cher pourtant le métier est très difficile. C’est ce qui nous décourage souvent. J’avais décidé d’économiser et d’aller en Europe parce qu’ici, ça ne va pas. Au Burkina, l’artisanat n’est pas valorisé. On ne nous considère pas. Le gouvernement ne met pas l’accent sur ces genres de métier. Au Maroc, l’artisanat et le tourisme contribuent au développement du pays mais ici, on nous encourage seulement avec de belles paroles si fait que lorsque nous employons les jeunes, ils ne tardent pas à s’en aller. J’ai souvent essayé de demander du crédit à certaines institutions de microfinance, à des banques ou à la caisse pour développer encore plus mon travail mais je n’en ai pas encore eu. On y demande une garantie que je n’ai pas.”
A lire bientôt sur ArtistesBF
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