Mariam Vanessa TOURE, Journaliste Présentatrice

Mariam Vanessa TOURE, Journaliste Présentatrice

Elle n’est pas modéliste, ni mannequin encore moins styliste. Avec un goût prononcé pour la coquetterie, elle a choisi de bien communiquer mais aussi de bien s’habiller. C’est vrai que depuis toujours, nous ne vous avons présenté que des stylistes et leurs produits. Mais jamais, nous n’avions fait cas des consommateurs burkinabé pour savoir ce qu’ils pensent de la production locale . Aujourd’hui, c’est chose faite puisque nous avons rencontré pour vous une grande consommatrice burkinabé du vestimentaire.

C’est à la faveur d’un recrutement organisé en 1994, que notre invitée de la semaine devient téléspeakerine à la RTB. Avec sérieux, dévouement et persévérance, la téléspeakerine a prouvé qu’elle n’avait pas seulement que la bonne diction mais également de la matière grise puisqu’elle deviendra des années après journaliste présentatrice de journaux Télévisés à la RTB. Aux galians 2011, elle est primée par le Conseil Supérieur de la Communication dans la catégorie « enquête ». Nous passons sous silence sa beauté qui ne souffre plus de débats dans le milieu des téléspectateurs. Malgré son âge, la beauté est toujours là, un physique qui défie le temps, le charme étincelant, le sourire toujours aux lèves pendant le JT. Mais Mariam Vanessa TOURE, puisque c’est d’elle qu’il s’agit a d’autres mérites qui, (si nous n’exagérons pas ) ombragent même sa profession de journaliste. Il s’agit de son goût très prononcé pour le vestimentaire, son amour pour le tissu et le pagne. Aujourd’hui, le nom “Mariam Vanessa TOURE”, dans l’esprit de bon nombre de téléspectateurs rime avec belles tenues et belles coupes ingénieusement portées.
Artistebf dans sa quête pour la promotion des œuvres artistiques ne peut laisser une si belle opportunité. Voilà tout l’intérêt qui nous a approchés de cette dame.
En tant que passionnée donc du vestimentaire et journaliste présentatrice de télévision, Mariam Vanessa TOURE est, à notre avis une grande icône du vestimentaire qui peut contribuer à la promotion du tissu “Faso dan fani” à travers bien sûr le petit écran. Aussi, derrière cette passion pour le vestimentaire, quel pourrait être le message ou le secret de Mariam ? car comme l’a dit un Romancier québécois, Gilbert Brévart, “Une robre est une confidente. Les secrets de la femme se lisent dans sa façon de s’habiller ” Puisse cette citation de Gilbert BREVART nous inspirer et nous aider à découvrir le message ou si vous préférez, les secrets cachés de Vanessa à travers sa “braille” ou sa “sape”

Mariam Vanessa TOURE (MVT) : J’ai été recrutée en 1994 en tant que téléspeakerine à la RTB. Une téléspeakerine est une présentatrice de programmes. Les fidèles téléspectateurs de la RtB ont dû remarquer dans les années 90, des filles et un garçon (RAMCY) qui passaient avant chaque émission pour annoncer les programmes de la journée. C’était ça un peu notre rôle. C’est dans ce cadre que j’ai été recrutée pendant que je préparais ma licence en lettres modernes. Pour moi, ce n’était pas un métier en tant que tel. C’était plutôt un travail occasionnel qui devait me permettre de parfaire ma formation parce que les lettres modernes, c’est l’antichambre du journalisme. voilà comment j’ai intégré la RTB.

Art : Comment s’est opéré le passage de téléspeakerine à journaliste présentatrice télé ?
MVT : Après la suppression du poste de téléspeakerine par la direction, il a fallut en fonction du profil de chacun, nous redéployer dans les autres services. Pour ce qui me concerne, ayant déjà pris goût à la présentation télé, j’ai tout de suite pensé qu’il était mieux de faire carrière dans le journalisme. Ce qui m’amena donc à m’inscrire en Art et Communication (ancienne appellation. Aujourd’hui, c’est journalisme et communication). Forte déjà de l’expérience que j’avais de la présentation des programmes, la transition s’est facilement opérée. Je précise qu’avant d’intégrer le JT, j’animais déjà “CANAL ONU”, un tremplin qui m’a aussi permis de forger mes armes dans la présentation du journal.
Art : Faut-il en plus de la maîtrise de la langue, avoir des avantages physiques pour être téléspeakerine?
MVT : Bon, je ne saurai le dire ! Ce que je sais, quand on a lancé le test de recrutement, nulle part il n’était mentionné qu’il fallait avoir des avantages physiques comme vous le dites. Je me rappelle à l’époque, que le niveau BAC était exigé pour ce concours. En plus, il fallait avoir une bonne diction. Mais je ne me souviens pas qu’on ait exigé de jolies têtes ou que sais-je encore… ! Mais ne nous voilons pas la face, nous sommes en télé un média qui a ses exigences.

Art : Autant que je me souvienne, les téléspeakerines de la RTB ont toujours été belles.
MVT : Je prends cela comme un compliment parce qu’ayant fait partie de ce corps, je ne pourrai être partie et juge en même temps (sourire). Alors si vous pensez que les téléspeakerines ont une jolie tête, c’est tant mieux ; merci au nom de toutes mes collègues pour ce compliment !
Art : Aujourd’hui, vous êtes journaliste ; comment trouvez-vous ce métier:
1 – Contraignant ?
2 – Délicat ?
MVT : Passionnant est le qualificatif qui conviendrait le mieux parce que j’aime mon métier et je le fais avec passion. Contraignant et délicat; je crois que les deux adjectifs conviennent également. Contraignant du fait de la particularité de notre emploi de temps. Le fonctionnaire burkinabé monte d’ordinaire à 7h ou 7h 30 pour descendre à 12h 30. Il reprend l’après midi à 15h pour finir à 17h 30 ou 18h. Dans notre métier, ce n’est pas le cas; nous n’avions pas d’heures car nous travaillons même les week-end et jours fériés et cela souvent à des heures tardives. C’est là le côté contraignant de notre profession.
Délicat également, parce que tout ce qui est du domaine public est délicat; chacun y va de son interprétation et comme on le dit, on ne fait jamais l’unanimité. C’est tout ceci qui constitue si vous voulez, la délicatesse de la tâche.

Art : Dans la préparation ou dans la présentation du JT, quelles sont les erreurs à ne pas commettre ?
MVT : Il faudrait maitriser son texte. C’est pour ça qu’il est important à mon avis de réécrire le texte parce que n’ayant pas été un témoin direct des évènements. Nos collègues qui reviennent des reportages, font comme nous le disons dans notre jargon, un “lancement”; c’est-à-dire, qu’ils nous laissent un papier pour pouvoir introduire leur reportage. Il faut le réécrire avec ses propres mots pour mieux le rendre. C’est très important! Car, plus on est sûr de ce qu’on dit, mieux on convainc ! Enfin, le fait de maîtriser son texte ou de réécrire le lancement ne vous autorise cependant pas d’être trop à l’aise dans la présentation. Trop à l’aise peut nuire à votre prestation. Il faut savoir trouver le juste milieu: ni trop décontracté ni trop stresser. Mais avec l’expérience, ce sont des valeurs qu’on finit par acquérir.

Art : Pourquoi Mariam Vanessa TOURE est tant réservée ?. Toujours enfermée dans sa coquille, jamais, elle n’est présente dans les manifestations.
MVT : C’est vous qui le dites, c’est vrai que je ne suis pas de nature à avoir une vie publique mouvementée mais partout où il ya des activités qui m’intéressent je n’hésite pas à faire le déplacement. Mon temps ne me permet pas toujours de participer activement à la vie culturelle. Mais dès que j’en ai l’opportunité j’y vais avec plaisir. J’avoue que je suis casanière sur les bords mais bon…Je considère que la tv et l’internet sont une ouverture sur le monde. Même enfermée chez moi je ne vis dans une bulle et je ne suis pas déconnectée de ce qui se passe autour de moi. Mais je reconnais que les expériences de la vie ont fait que je me suis repliée sur moi même; je me suis dis que moins tu te fais voir moins on parlera de toi.

Art : Vous vous renfermez pendant que les gens cherchent à tisser les relations ?
MVT : Je l’ai dit au départ; je suis un peu casanière de nature. Etre réservée ne veut pas dire que je ne vais pas vers les autres. Mais j’y vais avec prudence parce que les relations humaines sont délicates. Vous pensez bien faire et les gens interprètent vos gestes dans le mauvais sens. Quand vous posez un acte, il est diversement apprécié. Alors avec tout ce que j’entends, je crois qu’il vaut mieux rester réservée; c’est ma philosophie.
Art : Est-ce le raz-le bol avec les hommes qui vous agressent ou vous draguent ?
MVT : Un homme qui va vers une femme, ce n’est pas du tout une agression. il y a des manières de décliner ce genre d’invitation. Se faire courtiser, ça fait partie de la vie et des relations hommes et femmes.
Art : Vous arrive-t-il de recevoir ce genre d’invitation ?
MVT : Bien sûr ! Je suis une femme. Si je vous disais le contraire, vous n’allez pas me croire de toutes les manières; ce serait même très étonnant si c’était le contraire!. Pour une femme, il est normal que ça se passe ainsi ! Comme on le dit Dieu a mis tous les gouts dans la nature et je suis heureuse de constater qu’il y a en qui me trouve à leur gout.

Art : Vous avez annoncé au cours d’une émission télévisée votre intention de quitter la RTB, Pourquoi voulez-vous partir et pour quel projet ?
MVT : Je ne voudrais pas dévoiler mes projets tout de suite. Dans la vie, il faut savoir évoluer. Je suis venue par amour dans ce métier de journaliste. Dès lors qu’on n’arrive pas à s’exprimer ou quand on n’ est plus heureux dans un métier pour diverses raisons, je pense qu’il faut s’en éloigner. C’est vrai que j’ai annoncé mon départ, mais je n’ai pas avancé de dates. Pour l’instant je suis encore là !
D’ailleurs, mon projet de départ ne saurait être un évènement. Il y a des gens qui m’ont précédé à la télé et qui sont partis. Il y en a qui sont venus après moi et qui sont partis. A mon avis, c’est un non évènement ! Mais je le dis, si je peux mieux m’épanouir ailleurs, je m’en irai
Art : Quelle était l’urgence ou la nécessité de le dire en ce lieu pendant que vous n’étiez pas encore prête à partir ? C’était un peu tôt. Vous ne croyez pas ?
MVT : Annoncer trop tôt ou trop tard, pour moi c’est un débat qui s’apparente à une discussion sur le sexe des anges. La seule certitude qui vaille c’est que j’ai l’intention de partir. J’ai annoncé mon départ sur la d’une question qui m’a été posée et à laquelle j’ai répondu. Je l’ai dit et c’est effectivement mon souhait. Vous pensez peut-être que c’est tôt mais qu’en savez-vous ? Qu’est-ce qui vous dit que cette information n’est pas tombée comme vous le dites agréablement dans les oreilles de certains recruteurs qui souhaiteraient m’avoir à leurs côtés. Non, je crois que mon annonce n’est pas du tout prématurée; ce sont mes réelles intentions. Comme je le dis, si l’occasion se présente, je m’en irai. Mais pour l’instant, je suis encore là. Donc, il faudra me supporter encore.

Art : Entre le cinéma, la mode et la musique, lequel des 3 domaines préférez-vous?
MVT : Je pense que l’un ne va pas sans l’autre. Mais je ne suis pas très cinéma. A la maison, il est rare que je puisse suivre un film jusqu’à la fin; je passe le temps à zapper ! C’est peut-être un défaut. Par contre, j’adore la musique; tout dépend des genres musicaux. En voiture comme à la maison, j’aime bien écouter la musique. Pour la mode, que vais-je dire ? En fait, je ne vois pas la mode comme un volet culturel où il faut courir après. La mode pour moi, c’est porter d’abord la tenue qui plaît. S’arracher autant que possible les habits en vogue ou à la mode n’est pas mon genre. Ma première préoccupation quand je m’habille, c’est d’être à l’aise avec la tenue que je porte, simple, sans extravagance ni surcharges.

Art : Le cinéma et la musique vous enchantent peu. En les éliminant, peut-on conclure que c’est la mode que vous aimez ?
MVT : Dire que j’aime beaucoup la mode, c’est comme si j’étais à sa trousse. Pour ce que je sais, aucune personne normale ne sort nue dans la rue; chacun s’habille forcément. Maintenant, tout dépend de la manière dont chacun s’habille. C’est une question de goût. Je veux dire tout simplement que je ne mets pas d’effort particulier pour m’habiller tout cela est naturel pour moi. Bien s’habiller, c’est se faire plaisir d’abord avant de faire plaisir aux autres. Je ne force pas et je le fais à la limite de ma bourse.

Art : Il semble que dans le cadre de la présentation des journaux télévisés, Mariam Vanessa TOURE a choisi de présenter à chaque JT, une nouvelle tenue; jamais un téléspectateur n’a vu Mariam porter 2 fois la même tenue que ce soit en ville ou au petit écran. ?
MVT : Cette question, sans vous mentir m’agace au plus haut point (elle durcit et élève le ton). Merci du compliment. Mais je ne veux pas que ce soit ma tenue qui prime aux yeux du public. Je fais un travail et je souhaiterai que ce soit sur la base de ce travail qu’on me juge. Je suis journaliste mais pas mannequin encore moins styliste. Je ne voudrai donc pas qu’on m’identifie par le vestimentaire. Il est vrai que l’habit aujourd’hui a son importance dans la société mais quand on ne brandit que cet aspect seulement, ça me vexe un peu. Le vestimentaire ne saurait être ma norme de valeur ! Je souhaite plutôt que les gens me jugent sur le plan du travail.

Art : “Que votre majesté ne se mette pas en colère” si aujourd’hui, les gens trouvent en vous, beauté, efficacité et élégance associées. Votre nom renvoie à l’image de la jolie dame aux belles tenues, toujours souriante pendant le JT. Mais on se dit que derrière ces belles tenues, se cache certainement un message, celui de Mariam et non de la journaliste que vous êtes :
MVT : Oui ! mais le message est simple. Il faut d’abord s’aimer avant qu’on ne puisse vous aimer. Ensuite, s’habiller convenablement et de manière décente, est un respect pour moi-même et pour les téléspectateurs qui me regardent. Le fait que la RTB soit sur le satellite, est une raison de plus de bien se présenter pour donner une belle image de mon pays. Si les gens pensent que je m’habille bien et si cela peut contribuer à rehausser l’image de mon pays, je ne pourrai que m’en réjouir.

Art : Parlant d’image du pays, il y a par exemple le faso dan fani qui est là et que vous auriez pu mettre en valeur pendant le JT. Malheureusement, il nous semble que ce produit vous intéresse peu. Quel est votre avis ?
MVT : C’est vrai, je n’en ai pas beaucoup. Mais je suis sûre que vous n’en voyez pas autant avec les autres collègues aussi. Mais j’en porte. Tout comme les autres pagnes, je suis également à l’aise quand je porte le Faso Dan fani. C’est un tissu qui a beaucoup évolué du point de vue qualité. Quand l’occasion se présente, j’en porte pour en faire la promotion.

Art : Les producteurs ont du mal à écouler le faso dan fani. Les burkinabé préfèrent les tenues occidentales malgré tout ce qu’on dit de ce beau tissu qui n’a vraiment rien à envier aux autres tissus. En tant que consommatrice, quelle suggestion pouvez-vous faire aux producteurs pour permettre une meilleure compétitivité ?
MVT : Je ne suis pas spécialiste de la question du textile; c’est pourquoi, je me garderai de m’y aventurer. Dire que les gens ne s’intéressent pas au Faso dan fani, je n’y crois pas. Comme je le disais, ce tissu s’est nettement amélioré. Il y a quelques années, ce tissu était très lourd et il faisait très chaud dedans. Aujourd’hui, il est très léger, très fin et les couleurs sont très belles. Donc, je ne crois pas que ce soit la qualité qui pose problème. Les raisons sont ailleurs. Il appartient également aux artisans et aux stylistes d’encourager le consommateur parce que le faso dan fani n’est pas à la portée de toutes les bourses. J’en ai payé quelques uns pour coudre, mais il n’est pas aussi moins cher qu’on le pense. Il faudrait à mon avis, revoir le coût pour le rendre accessible.

Art : Quel est votre plat préféré?
MVT : Le Tô ! tous mes proches le savent bien. J’aime le tô à la potasse avec une sauce gombo-frais. Vous pourrez poser la question à tous mes proches pour vérifier mes dires.

Art : Un message à la jeunesse?
MVT : A la jeunesse, je dis que nous sommes dans un monde de concurrence, concurrence entre les hommes, entre les entreprises et concurrence même à l’échelle des Nations. Et dans ce contexte le jeune ne peut plus se contenter d’être moyen. Il lui faut avoir la culture de l’excellence car seuls les excellents se feront une place au soleil. Et mettez de l’amour dans tout ce que vous entreprendrez, faites vous confiance et soyez en harmonie avec vous même. Faites en sorte qu’on puisse tout vous reprocher sauf votre professionnalisme. Et cela ne saurait être possible qu’à travers une solide formation.
Je remercie les uns et les autres pour leur soutien. Je reçois beaucoup de courriels et beaucoup d’appels mais ce n’est pas dans le sens que vous avez abordé tout à l’heure. (rires). Ce n’est pas dans le sens de me draguer. La plupart des appels sont des appels d’encouragement et de soutien. Et je ne me suis jamais sentie autant aimée que depuis que j’ai annoncé mon projet de départ de la RTB. Et croyez moi, ce sont les femmes qui m’encouragent le plus à rester, à ne pas faire plaisir à ceux et celles qui souhaitent ce départ. Mais moi je dis juste ” que la volonté de dieu soit faite” et puis, laissons le destin s’accomplir.

LES QUESTIONS QUI FÂCHENT…
Votre Date anniversaire ?

22 Aôut
Le mot français que vous aimeriez qu’on vous prononce à l’oreille ?
– ( rires) Un mot ? Dans quel sens ?
Art : Ça n’a pas d’importance ! Dites- nous le mot français qui vous tombe agréablement dans les oreilles et qui vous fait plaisir à entendre.
MVT : ( rires ) “Amour “. C’est un mot qu’il faut promouvoir car en toute chose, on a besoin d’amour et quand il y a ce mot dans ce nous faisons, on ne peut que réussir dans ce qu’on fait et aussi dans les relations.
Art : A l’opposé, qu’est-ce qui peut vous faire Peter les câbles et que vous ne supportez pas du tout ?
MVT : L’hypocrisie !. le fait de montrer des sentiments qu’on n’a pas réellement pour autrui. Je préfère un ennemi déclaré qu’un hypocrite à mes côtés. L’hypocrite se présente en ami alors qu’il est votre ennemi. Que Dieu nous garde de ce genre de personnes.

P.K pour Artistebf,
Octobre 2012

Leave a comment

Send a Comment

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *