Patrimoine mondial : Rencontre d’information avec la presse sur les enjeux de la réunion des experts

Patrimoine mondial : Rencontre d’information avec la presse sur les enjeux de la réunion des experts

Dans le cadre de la session du Groupe 5 Afrique  pour le Patrimoine mondial, des journalistes ont été conviés à une rencontre d’information sur les enjeux de cette importante réunion des experts qui se tiendra du 10 au 14 juin 2019 à Ouagadougou. La rencontre s’est déroulée le 03 Juin 2019 dans la salle de conférence du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.

Vue Partielle des participants

C’est un pari de fous ! c’est ce slogan qu’il convient véritablement de qualifier le combat des chercheurs burkinabè dans le cadre des inscriptions des biens culturels et naturels au Patrimoine mondial. Après les Ruines de LOROPENI en 2009, le complexe du W-Arly-Pendjari en 2017, le Burkina présentera au Comité du patrimoine mondial les sites de la métallurgique anciennes du fer. L’important dans cette folie est qu’on y arrive ; car si effectivement ce troisième site venait à être retenu, ce serait tout comme un trophée de guerre que le Burkina aurait remporté et qui mérite d’être salué.

Saluer et célébrer trois inscriptions des biens naturels et culturels du Burkina au patrimoine mondial de l’UNESCO relève d’un exploit exceptionnel. Pour une fois, la culture qui a toujours été reléguée au second plan confirme à travers ce succès qu’elle est une puissance qui a sa place dans le développement de la cité. En tous les cas, au ministère de la Culture, du Tourisme et des Arts, les petits plats se mettent dans les grands pour préparer les esprits à la fête. Déjà le 03 Juin 2019, une rencontre avec les journalistes a été organisée par les responsables dudit ministère afin de donner aux hommes des médias des éléments d’information sur la notion de patrimoine, de biens naturels et/ou culturels. Pour la circonstance, trois communications ont été données par Marcellin ZANGO et les Docteurs Vincent SEDEGO et Lassina SIMPORE.

Ainsi, les journalistes durant ces 24 h d’échange ont été outillés sur les généralités du Patrimoine. Ils ont été particulièrement familiarisés aux notions de biens naturels et culturels, de biens matériels et immatériels. Aussi, de la protection à la gestion des sites en passant par les critères et les procédures d’inscription des biens ont toutes été passées en revue.

 
Une photo de famille a mis fin à la formation

Avec cette 3ème inscription, c’est la recherche et le Burkina en général qui sont ainsi honorés; et chaque burkinabè devrait se sentir fier d’une telle victoire. Aussi, pour une fois et autour d’un idéal commun, les burkinabè, au-dessus de toute considération politique, pourraient comme un seul homme célébrer ce succès digne d’un pari fou mais qui rassemble… Et ce serait même l’une des meilleures réponses aux ennemis de notre peuple qui tentent depuis des années de semer entre les burkinabè la graine de la division. Enfin, c’est l’occasion en or massif pour souligner aux yeux du monde notre solidarité et notre appartenance à une même entité, une et indivisible et à notre cher au “vivre ensemble”.

Le compte à rebours a donc commencé ! soyons donc prêts amis du Burkina et de la diaspora pour apporter notre soutien à l’inscription des sites métallurgiques au patrimoine de l’UNESCO et ce, dès que l’inscription sera validée et officialisée. Avec cette 3è inscription, c’est une nouvelle page de l’histoire de notre patrimoine qui s’ouvre et elle mérite bien d’être applaudie et soutenue par tous les burkinabè.

Gwladys RoseMonde (GRM)

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