L’Union Générale des Etudiants Burkinabè (UGEB) a tenu une conférence de presse ce mardi 06 septembre, à Ouagadougou. Il s’est agit de s’exprimer sur l’ouverture du procès prévu ce 19 septembre de l’affaire Dabo Boukary, étudiant en 7e année de médecine, assassiné en 1990.
Le Comité exécutif de l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) s’exprime sur l’affaire Dabo Boukary qui fera l’objet d’un procès dans le mois de septembre.
Après 32 ans, les étudiants luttent pour la justice et la vérité pour leur camarade. L’UGEB exige un châtiment pour les assassins. « Son acte de bravrouve et son engagement pour la défense ferme des intérêts matériels et moraux des étudiants, sa foi en la lutte de notre peuple et pour le pain et la liberté », a expliqué Fousséni Sourabié.
Pour le président de l’UGEB, Fousseni Sourabié et ses camarades, cette programmation est une victoire d’étape dans la lutte contre l’impunité et pour les libertés. L’UGEB compte se constituer partie civile dans ce procès.
L’UGEB, appelle à la mobilisation de tous les étudiants où qu’ils soient durant toute la période de ce procès historique pour devoir de mémoire et pour montrer plus que jamais leur détermination à se battre pour la vérité et la justice pour Dabo Boukary.
En rappel, c’est en mai 1990 que l’étudiant en 7ième année de médecine Dabo Boukary a été victime d’une répression féroce soldée d’un enlèvement et d’une torture qui a causé sa mort lors d’une lutte pour l’amélioration des conditions de vie et d’études sur le camp de Zogona.
Joseph Stéphanie OUATTARA
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