« Reconnaissance », le premier album de Maman Flora bientôt dans vos bacs

« Reconnaissance », le premier album de Maman Flora bientôt dans vos bacs

A l’état civil, elle répond au nom de Flora Nwogu Ogechi. Elle est de nationalité nigériane. Elle, c’est l’épouse du Bishop Claver Yaméogo, chantre devant l’Eternel et maman pasteur auprès de son époux.  Esthéticienne de formation, elle a fait ses pas dans la mode et, aujourd’hui, veut consacrer sa vie et sa voix à louer l’Eternel pour ses bienfaits. Pour se faire, elle a concocté un album de six titres qui sortira bientôt. Dans l’entretien qui suit, elle vous donne un avant-goût de ce qu’est son œuvre.

“La musique a toujours été une passion pour moi “

Artistesbf (ArtBF ) : Maman Flora est esthéticienne de formation et, aujourd’hui elle effectue un passage dans la musique, qu’est ce qui explique cela ?

Maman Flora  : La musique a toujours été une passion pour moi parce que toute ma famille a grandi dans une ambiance musicale.

ArtBF : Pourquoi avoir choisi d’évoluer dans la musique religieuse ?

Maman Flora  : Ce qui a motivé mon choix c’est mon statut de femme de pasteur pour mieux véhiculer des messages et vu tout ce que j’ai traversé, chanter pour Dieu aujourd’hui était le minimum que je puisse faire pour Lui signifier ma gratitude. C’est plus une évangélisation et une manière d’accompagner mon époux dans la mission que Dieu lui a confié. Mes textes visent également à sensibiliser la jeunesse.

ArtBF : Parlez-nous de l’album « Reconnaissance »

Maman Flora  : « Reconnaissance » est un don de Dieu, un bijou sur lequel mon époux et moi avons beaucoup travaillé parce qu’il faut reconnaitre que le Bishop Claver Yaméogo est quelqu’un qui aime l’excellence. Nous sommes rentrés en studio en 2013 et avons pris beaucoup de temps pour travailler afin de sortir quelque chose de beau, de bien, que le monde entier pourra apprécier.

ArtBF : Quel est le contenu de l’album ?

Maman Flora  : L’album est composé de six titres dont cinq morceaux et un remix.

ArtBF : Quels sont les thèmes qui y sont abordés ?

Maman Flora  : Tout le contenu de l’album est religieux. Il y a le titre « Imela » qui est une reconnaissance à Dieu pour la vie de tous les jours, pour mes enfants, le travail et tout ce qu’Il fait dans ma vie de tous les jours. Le titre « Onye » qui veut dire « Qui est comme toi ? » est une reconnaissance à l’Eternel pour ses bienfaits parce que quand on regarde à travers le monde il y a des guerres par-ci, par-là et pour nous qui sommes en bonne santé, il faut rendre grâce. « Ta présence » c’est pour ces moments difficiles, de solitude, de tristesse que j’ai eu à traverser et pendant lesquels Dieu seul était mon réconfort. J’ai chanté le titre « L’Eternel est bon » parce qu’Il m’a sortie de mon état de pècheresse, m’a lavée et a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. « Goog morning » quant à lui, est une sorte de dévotion matinale car beaucoup sont morts et nous, nous sommes toujours debout et nous devons rendre grâce. Le sixième titre est un remix de « L’Eternel est bon ». Les morceaux sont chantés en Ibo, en Anglais et en Français.

ArtBF : A quand la sortie de l’album « Reconnaissance » ?

Maman Flora  : L’album est déjà disponible mais la vente officielle se fera le 7 avril du côté du centre commercial de Ouaga 2000, de 15h à 18h. Maman Flora sera sur place et elle fera des dédicaces pour ceux qui veulent. Nous invitons tout le monde à y être. Le 17 avril il y aura la conférence de presse au CENASA à 17h. Nous y invitons les Hommes de médias et les artistes. Il est également prévu un concert le 2 juin prochain au CENASA. Ce jour-là Maman Flora va jouer en live avec ses musiciens. Les CD sont vendus à 2000 F CFA. Pour tous ceux qui veulent suivre Maman Flora, il y a la page Facebook Mamanflora officielle. Il y a aussi un contact qui est le 76 62 61 65.

Maman Flora : “La jeunesse est en dérive de nos jours”

ArtBF : Comment Maman Flora perçoit-elle le comportement de la jeunesse d’aujourd’hui vis-à-vis de Dieu ?

Maman Flora  : La jeunesse est en dérive de nos jours. Nous devons servir l’Eternel avec notre jeunesse. Quand on sensibilise c’est pour éviter que les jeunes ne fassent certaines choses que nous avons fait et qui ne sont pas forcément bonnes. Le diable sait qu’en maintenant les jeunes dans les ténèbres, il affectera le monde entier parce que la jeunesse est le centre de l’humanité. Tout ce que l’on voit aujourd’hui sur les réseaux sociaux, dans la vie quotidienne est une abomination et ce n’est pas ce que Dieu veut pour nous.

ArtBF : Quelle appréciation faites-vous de l’évolution de la musique religieuse au Burkina Faso ?

Maman Flora  : J’apprécie positivement. La musique religieuse évolue bien au Burkina Faso quand bien même nous n’avons pas les mêmes moyens que les pays voisins. Je ne veux pas trop juger de la qualité des clips mais on tend vers l’excellence. Pour ma part, je pense que Dieu fera que ça aille davantage de l’avant. Il nous appartient d’amener les gens à avoir une bonne image des religieux. Il est difficile de parler à la jeunesse quand on vient devant elle avec un certain look, un certain style d’habillement. Certains jeunes penseront qu’on veut les obliger à changer leur style mais ce n’est pas cela. On peut être chrétien et stylé.

ArtBF : Comment Maman flora est-elle arrivée au Burkina Faso ? Est-ce par le miracle de l’amour ?

Maman Flora  : Je peux dire que ça a été un miracle. Quand j’étais dans mes moments de délire, j’échangeais une fois avec une de mes amies à qui je disais que si ce n’est pas un pasteur qui pourrait me faire changer, je ne pense pas pouvoir le faire. Et un an après, le Bishop Claver Yaméogo est venu et tout est parti de là. Pour l’amour que j’avais donc pour mon Dieu, il fallait que je me retire du milieu où j’étais pour pouvoir me consacrer à Lui.

« L’album Reconnaissance sera vendu le 7 avril au centre commercial Ouaga 2000 »

Propos recueillis par Ashley KABORE

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