SNC 2023 : Le GPNAL, en tant qu'instrument de paix et de cohésion sociale

SNC 2023 : Le GPNAL, en tant qu'instrument de paix et de cohésion sociale

La semaine Nationale de la culture s’est tenue du 29 avril au 07 mai  2023 à Bobo Dioulasso. C’est une semaine au cours de laquelle la culture Burkinabé est magnifiée, où  les talents Burkina sont mis en valeur.  L’un des moments les plus attendus de cette semaine, c’est sans doute le GPNAL (Grand Prix des Arts et des Lettres) qui couronne les meilleurs talents dans diverses catégories.  Le GPNAL en effet est une partie intégrante de la SNC destiné à récompenser et à stimuler les acteurs culturels. FARMA Mané, Chef du département artistique et de compétition de la SNC nous en dit davantage sur le GPNAL.

FARMA Mané (FM): Le Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL) est le cœur de la SNC. Il a été créé en 1974 avant le décret de création de la SNC en 1983. C’est une compétition regroupant des artistes dans différentes disciplines regroupées en catégories dont 05 dans cette 20e édition.

ArtBF : Quelles sont les catégories concernées par le GPNAL ?

FM : Les Catégories suivantes :

A : les Arts du spectacle

B : les Arts Plastiques;

C : la Littérature Française et Langue Nationale ;

D : l’Art Culinaire et la catégorie

E : les sports traditionnels.

FARMA Mané

ArtBF : Comment se fait la sélection des artistes pour le GPNAL ?

FM : Il faut d’abord passer par une phase éliminatoire. Les artistes s’inscrivent d’abord auprès  du Secrétariat Technique de la Semaine Nationale de la Culture. Puis, il y a la phase de l’organisation des semaines régionales de la culture dans les 13 régions du Burkina, la région autonome du Houet  et la diaspora qui été réintégrée en 2019. Enfin l’organisation de la phase finale avec les candidats retenus comme meilleurs de chaque région pour le GPNAL.

ArtBF : Que deviennent les lauréats après le GPNAL ?

FM : Après la phase finale, il y a cette phase appelée « la phase de promotion » de ces artistes. Ils bénéficient du soutien de l’Etat pour faire la promotion de leurs œuvres. Par exemple pour la catégorie « Littérature », les premiers de chaque genre reçoive un bond d’édition pour leurs œuvres. En Art Plastique, les meilleures œuvres sont immédiatement rachetées par l’État. C’est donc une forme de promotion de ces artistes.

ArtBF : Est-il possible à un lauréat d’une édition antérieure de se présenter  au GPNAL suivant ?

Il n’y a pas de participation limitée pour un candidat ou un lauréat. Ainsi le lauréat peut prendre part au GPNAL au temps de fois qu’il souhaite.

ArtBF : Quel sens donnez-vous au GPNAL ?

FM : C’est un message de paix, de multi culturalisme, nous vivons dans la paix, dans la cohésion avec toutes ces diversités culturelles que nous avons. Plus d’une soixantaine d’ethnies qui se retrouvent pendant une semaine dans l’harmonie pour  célébrer  ensemble ses valeurs culturelles. Ce qui veut dire que nous devons vivre dans l a paix malgré nos diversités culturelles, nos diversités de langues mais, nous avons un seul trésor qui est le Burkina Faso que nous devons préserver dans nos expressions culturelles. Le GPNAL est une forme d’appel à la cohésion sociale, à l’unité nationale.

ArtBF: Votre dernier mot pour nos lecteurs

FM : Nous étions de cœur avec toute la population, tous ceux qui n’ont pas pu effectuer le déplacement et que si Dieu le veut, pour les prochaines éditions  tout le monde pourra y prendre part.

Élise  Lèfom DENE (stagiaire).

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