En vue de prendre le pool du tourisme interne dans la cité du Cavalier rouge, nous avons tendu notre micro à des voyageurs d’affaires, entendez par là des agents ayant séjourné dans quelques hôtels de Koudougou dans un cadre strictement professionnel. Le moins qu’on puisse dire est que l’hôtellerie à Koudougou respire la pleine forme.
Les raisons :
La ville de Koudougou est à environ 100 km de Ouagadougou. Jouissant de cet avantage de proximité avec la capitale, la troisième ville du Burkina se positionne comme la ville à destination touristique. Ainsi, à partir du lundi et jusqu’en fin de semaine, les hôtels sont pleins à craquer. Pendant cette période dite de pointe, il n’y a qu’un seul mot sur les lèvres des agents de l’accueil : « Il n’y a plus de chambres libres; tout est pris ! ».
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Véritablement, la ville de Koudougou pour ce que nous avons vu, tire bien son épingle du jeu en matière d’hébergement. Et avec l’appel du gouvernement à la pratique du tourisme interne, les hôtels sont constamment débordés par sa clientèle; toute chose qui nous fait dire que « la mayonnaise a pris à Koudougou ». Voici à ce sujet, quelques appréciations :
Pour Inoussa BALBONE, les chambres sont propres et bien aérées. Mais il déplore l’absence de dispositif sécuritaire. « Il n’y a pas de fouilles de bagages à l’arrivée. Vous arrivez et vous allez tout droit dans les chambres avec vos bagages sans qu’on ne sache ce que contiennent vos sacs. C’est vrai qu’on nous fait remplir la fiche d’arrivée. Mais j’aurais aimé qu’il y ait un contrôle de bagages », a suggéré Monsieur BALBONE.
« Le fait que Koudougou soit dans un rayon de 100 km de Ouagadougou comme Manga, beaucoup d’activités sont délocalisées ici et il y a une forte demande. Et je pense qu’avec ça, les hôteliers devraient faire un grand effort », a souhaité Fatimata BANCE. Et Dame BANCE de poursuivre en insistant sur cette opportunité offerte aux hôteliers.
« Koudougou doit profiter de cette aubaine d’être à 100 km et d’avoir beaucoup de rencontres, d’ateliers et de séminaires pour pouvoir développer le secteur touristique. Sinon, les gens iront à 200 ou 300 km pour tenir les rencontres», avertit Fatimata BANCE.
(Lire les autres contributions dans la vidéo ci-dessus) .
Vivement donc que ces différentes contributions puissent aider à l’amélioration des services d’hôtelleries et à la professionnalisation des acteurs de la filière.
ArtistesBF
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