L’amazone de la musique traditionnelle burkinabè Sidpayété à l’état civil Fati Ilboudo a présenté son nouvel album « Saag-lii Kamba » le vendredi 28 aout 2020 à Ouagadougou. A travers cet album composé de quatre (4) titres, écrit en Moré (langue locale), l’artiste aborde les valeurs morales de la société africaine.
Engagée pour la cause de l’éducation de la population, l’artiste Sidpayété a baptisé son 7e album « Saag-lii Kamba » en Moré (langue locale) qui veut dire « l’éducation des enfants ». C’est dans une ambiance festive que l’artiste en qualité de mère, grand-mère a procédé à la dédicace de « Saag-lii Kamba » en présence des chefs traditionnels et de sa famille.
Dans cet opus riche et varié en thématique et sonorité d’instruments traditionnels, Fati Ilboudo interpelle la population à s’investir dans l’éducation des enfants, car ils sont les futurs dirigeants du pays.
L’éducation, l’amour de son prochain, la cohésion sociale, l’entraide sont entre autres des thématiques que la chansonnière traditionnelle évoque dans ses chansons.
A travers cet album, l’artiste fait la promotion également des surnoms traditionnels. Pour elle, ces surnoms déterminent les caractères de force, d’amour et de paix dans les sociétés.
Le Burkina Faso ayant été marqué ces dernières années par des attaques terroristes et des conflits intercommunautaires, elle appelle les burkinabè à faire du pays des hommes intègres une priorité à travers des actions de paix pour le bien-être social.
Avec sa troupe NABONSWEND du secteur n° 15 de Ouagadougou, l’artiste invite la jeunesse à s’aventurer sur le chemin de la vérité et de l’honnêteté afin de garantir une vie équilibrée.
En rappel, Sidpayété est née le 1er janvier 1954 et a fait ses premiers pas dans la musique en qualité de chansonnière traditionnelle à l’âge de 26 ans.
L’album «Saag-lii Kamba » est désormais disponible sur le marché du disque au prix unitaire de 2000F CFA et n’attend que l’adhésion des mélomanes burkinabè.
Jeanne Z. LAYA
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