Culture: Les prêts et les subventions du FDCT commencent à produire leurs effets

Culture: Les prêts et les subventions du FDCT commencent à produire leurs effets

Les prêts et les subventions  du Fonds de développement Culturel et Touristique commencent à produire leurs  effets. Après le projet AKILI Mangui porté par un collectif de chorégraphes, la CORA/BF vient également de terminer sa première session de formation. La cérémonie de clôture s’est déroulée le13 janvier au siège de ladite structure.

Au total une quarantaine de participants ont pris part à la formation sur les techniques des conquêtes  des scènes étrangères. C’est une formation qui tombe à point nommé, un besoin pressant qui s’était fait sentir depuis la naissance même  de la Cora/BF.  Si par faute de moyens, le projet de formation avait été mis en “stand by”, aujourd’hui, grâce au Fonds de développement culturel  et Touristique(FDCT), la CORA/BF a pu ainsi réaliser son rêve.

Ainsi, pendant 72 heures les modules de formations suivants ont dispensés :

  • Etat général de la musique au Burkina Faso,
  • Techniques de conquêtes des scènes étrangères
  • Partage d’expérience avec 4 acteurs culturels : Robert ILBOUDO producteur manager, Maï LINGANI, Ima HADO et SANA Bob.

Le collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés(CISC). Daouda DIALLO (2e de la droite)Pour Aboudou Dabou, coordonnateur de l’association et par ailleurs formateur, se dit très satisfait du déroulement de la session malgré la mauvaise presse que la coalition a subi ces derniers temps : “nous sommes satisfaits de la réaction des participants car nous avions fait à l’avance une petite enquête d’opinion au niveau des apprenants et nous avons constaté que la plus part sont satisfaits”.

“je repars satisfait de la pertinence des modules” nous apprend Alidou Nikiéma alias mama africa, stagiaire. Je pense que j’ai acquis des connaissances qui vont pouvoir me permettre de continuer mon bout de chemin” a-t*il poursuivi.

Le Directeur Général du BBDA, Wahabou BARRA a également bien apprécié.  ” cette formation participe à la structuration des métiers, à la filière musique mais répond aussi à la problématique des enjeux liés à la politique nationale de la culture qui a été adoptée en 2009. Avec le soutien du fonds de développement culturel,  nous ne pouvions qu’accompagner ce projet et saluer sa pertinence afin que les acteurs de la filière musique soient assez outillés et permettre un positionnement de la musique burkinabé dans la sous-région voir même à l’international”.

Présidée par le Directeur Général du BBDA  Walib BARA et  co-parrainée  par les artistes musiciens Issouf COMPAORE et Kisto Koimbré, la cérémonie a pris fin par des prestations d’artistes  et par une  remise d’attestations aux participants.

Fatim BARRO

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