Burkina 2023 : Le mot d'ordre … !

Burkina 2023 : Le mot d'ordre … !

ArtistesBf et son  équipe vous remercient pour la belle complicité que nous avons eue au crépuscule de l’année 2022 autour du thème central de la paix au Burkina. Il s’agissait pour nous de réaffirmer avec quelques personnalités culturelles de référence, notre amour pour la patrie qui, en ces périodes de turbulences exacerbées,  a tant besoin de notre engagement à la maintenir débout.

Nous présentons nos sincères excuses à tous ceux dont nous ne pourrons pas diffuser les vidéos pour des raisons liées soit à  la contrainte de temps soit à la qualité de l’image. Les prochaines fois seront certainement les bonnes.

2023 sera donc, de l’avis de nos invités, une année de défis à tous les niveaux, notamment  cette guerre injuste que nous imposent les terroristes et leurs alliés du mal.



Sur le plan culturel, Martin ZONGO administrateur du carrefour International du Théâtre de Ouagadougou (CITO) souhaite que chacun participe à la lutte contre ce fléau en ne changeant pas de métier, mais en  jouant bien sa partition dans ce qu’il sait faire le mieux.

 » Il n’y aura plus jamais de Sankara au Burkina Faso. Ça au moins c’est clair ! », avertit l’homme du CITO.

« Il y aura des gens qui vont s’inspirer de l’idéal de Thomas SANKARA pour tendre vers la direction empruntée par le capitaine Thomas Sankara. Et ça, nous pouvons dire que le capitaine Ibrahim TRAORE est déjà dans ce sillage là », poursuit Martin ZONGO.

Appréciant la situation sécuritaire ces derniers mois depuis la prise de pouvoir par le Capitaine Ibrahim TRAORE, l’homme du CITO est confiant car dit-il,  » Le fait même qu’il ait accepté de mettre fin au parcours de 8 mois d’errance de l’ancien Régime dirigé par Paul Henri Sandaogo DAMIBA est déjà en soi un acte héroïque ».



De la  responsabilité sociale du journaliste

Conscients que la victoire sur cette crise sécuritaire ne peut être gagnée sans l’apport des hommes de médias,  des panels ont été organisés pour outiller les journalistes  à cet effet. Évoquant la communication en temps de guerre, le Journaliste écrivain Baba HAMA renvoie les hommes de médias à la responsabilité sociale du journaliste.  En effet, le journaliste tout en donnant l’information qui puisse sécuriser la population, doit respecter l’éthique et la déontologie du métier, en évitant les écueils ou d’être victime de propagande.

En période de crise,  » Le public a soif d’une information, a envie de savoir ce qui se passe pour se prémunir soi-même. Donc, c’est le devoir du journaliste de lui apporter ces informations. C’est vraiment de pouvoir jouer dans le juste milieu. C’est ce qu’on appelle la responsabilité sociale du journaliste », ajoute-t-il.

Le Burkina 2023 verra les femmes à l’avant-garde du combat. C’est l’assurance que nous donne Nestorine SANGARE dans un entretien qu’elle nous a accordé sur Artistes.BF

 » 2023, les femmes seront à l’avant-garde de la lutte, du soutien humanitaire, de la solidarité avec de petites initiatives en attendant les Grandes solutions des hommes (rires). »



 » 2023, quelles que soient les tendances que prendra la lutte contre l’insécurité,  les femmes resteront à l’avant-garde et  débout », persiste Nestorine SANGARE. Ce sont les femmes quotidiennement, jour et nuit qui travaillent et qui apportent quelque chose à manger à la famille. 2023, bien plus que les années antérieures,  verra les femmes à l’œuvre. Ceux qui disent qu’ils ne perçoivent pas l’engagement des femmes, c’est parce qu’ils n’ont pas  regardé au bon endroit… », a-t – elle conclu.

S’il est vrai que ces derniers temps la fréquence des attaques semble enregistrer une certaine régression,  il y a quand-même lieu de rester toujours vigilants. Et sans devancer l’iguane dans l’eau pour crier victoire avant la fin de la guerre, nous  pensons qu’on peut légitimement saluer la détermination et le courage des autorités actuelles, de nos FDS et de nos VDP au front, car l’espoir renaît progressivement au pays des hommes intègres.



Il serait prétentieux de notre part de vouloir donner des conseils aux autorités du Burkina. Mais ce  que nous pouvons dire, c’est qu’il ne faut pas baisser la garde parce-que l’ennemi ne dort pas. S’il y a un seul mot d’ordre qui vaille en cette année nouvelle, c’est la mobilisation, la vigilance et la contre offensive …

Et n’oublions pas … ! Tirons surtout leçons de ce qui s’est passé  le  1er décembre 1960 avec Patrice LUMUMBA au Congo, le 15 octobre avec Thomas SANKARA au Burkina et le 20 avril 2021 avec Idriss DEBY ITNO au Tchad.

Bonne et victorieuse année 2023 à toutes et à tous !

Patrick COULIDIATY

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