Burkina : Crise alimentaire et nutritionnelle

Le ministère de l’Agriculture et des ressources animales et halieutiques en collaboration avec ses Partenaires Techniques et Financiers (PTF), ont animé une conférence de presse ce mardi 28 juin 2022 pour parler de la gestion de la situation alimentaire au Burkina Faso.

Le Burkina Faso est confronté à une crise alimentaire. La production céréalière aurait chuté de 10 % lors des récentes campagnes agricoles. Selon Victor Bonogo, président du (CT-CNSA), plusieurs provinces ont des pénuries d’aliments très importants.

Compte tenu des difficultés auxquelles le pays est confronté, l’analyse montre que 2 366 447 personnes ont eu besoin d’une aide alimentaire immédiate entre mars et mai 2022.

Le manque d’aliments dans certaines zones, la réduction de moitié des troupeaux due à l’instabilité, l’épuisement des niveaux d’eau, l’émergence de la grippe aviaire et la hausse des prix des sous-produits agricoles constituent une menace pour la nutrition et la sécurité alimentaire du bétail.

L’État et ses partenaires ont élaboré un plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition pour faire face à cette situation. « Les réponses comprennent l’aide alimentaire aux personnes vulnérables, y compris les réfugiés internes et les ménages d’accueil, les transferts monétaires et les transferts monétaires inconditionnels pour le travail, la production agricole et le soutien aux animaux, les enfants malnutris de moins de cinq ans et la malnutrition. Il est lié à la prévention et au traitement des femmes enceintes et allaitantes. Nous soutenons l’approvisionnement en eau potable », explique Victor Bonogo.

« Concrètement, le ministère de l’agriculture et ses partenaires fournissent gratuitement des engrais et des semences pour les déplacés internes », a déclaré Victor Bonogo.

Selon Abdoul Nasser Ibrahim, le gouvernement du Burkina Faso innove dans cet élément de communication de la gestion des affaires alimentaires. Il a félicité le système et a déclaré que la Burkina était l’un des meilleurs des États membres du CILSS (Commission permanente inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel). Dans ce cadre, le ministère de l’Agriculture sollicite la solidarité nationale et internationale pour le financement et la mise en œuvre des programmes de réponse et d’accompagnement des personnes à risque.

Dallas SAWADOGO

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