Burkina:Jean-Luc Mélenchon à l’Assemblée Nationale

Le député Français Jean-Luc Mélenchon a été reçu ce matin 19 juillet par le président de l’assemblée nationale, Alassane Bala SAKANDE.

Jean-Luc Mélenchon et Alassane Bala SAKANDE ont abordé des questions relatives à la santé. Au sortir de la tête à tête avec le chef de la représentation nationale, Jean Luc MELENCHON s’est confié à la presse.

« Nous avons évoqué la situation sanitaire, les difficultés qu’il y a à gouverner face à de telles crises. Les crises sanitaires mettent en jeu les questions de vie et de mort pour les populations. Et donc, elles engagent aussitôt toutes les représentations que chacun se fait du futur de la vie, de la mort, du destin de ses enfants. ce sont donc des questions qui se règlent beaucoup plus difficilement »,a déclaré Jean-Luc Mélenchon

« Quand on est face à une crise sanitaire, c’est beaucoup plus compliqué et on ne peut pas gouverner sans un consentement des populations’’, a-t-il ajouté

Les échanges ont également porté sur la sécurité. Et sur ce plan, « Pour ce qui concerne nous les insoumis, on a plus nul doute sur l’identité de ceux que nous combattons ici ou là, nous sommes  pas vraiment convaincu de la motivation religieuse des combattants qui,ici et là dans chacun des pays qui s’en prennent aux institutions et au pouvoir en place. Nous voyons bien quels trafics sont couverts par les prétextes de guerre. C‘est pourquoi nous n’aimons pas qu’on parle de guerres ou terrorisme. Le terrorisme n’est pas un parti politique ni une cause ; il ya des actes de types terrorismes »,  a-t-il souligné.

Mais l’hôte de Bala SAKANDE n’a pas manqué de justifier son court séjour au Burkina lié aux débats qui se mèneront dans son pays sur la question du « PASS SANITAIRE », une question qui, selon le député français « va sans doute dorénavant se poser dans beaucoup de pays ».

Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs salué l’accueil courtois, magnifique et de fraternité que lui a réservée son homologue Alassane Bala SAKANDE et espère avoir pu donner à son tour le même sentiment de fraternité que celui qui lui a été exprimé.

Gisèle BELEM

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