Cinéma : Et C’est parti pour la 6ème édition des JCFA !

Cinéma : Et C’est parti pour la 6ème édition des JCFA !

« Cinéma, genre et lutte contre les violences faites aux femmes », c’est sous ce thème que se tiendra du 02 au 07 mars 2020 dans la capitale burkinabè, la 6e édition des Journées cinématographiques de la femme africaine de l’image. A cet effet, une conférence de presse a été organisée ce 28 février 2020 au siège du FESPACO afin de décliner les grandes lignes de ce rendez-vous dédié aux femmes professionnelles du Son et de l’image.

Les « Journées cinématographiques de la femme africaine de l’image » ont pour objectif d’offrir à la femme professionnelle toute sa place dans la production cinématographique africaine. C ‘est un évènement qui s’impose aujourd’hui comme une vitrine à même de contribuer à travers des partages d’expériences à renforcer le professionnalisme des femmes réalisatrices. C’est pourquoi, la question du genre sera largement abordée dans la présente édition pour prendre en compte les questions d’intérêts ou de thématiques qui touchent la femme Réalisatrice Africaine. Il s’agit surtout des violences faites aux femmes, un aspect qui justifie bien le choix du thème  « Cinéma, genre et lutte contre les violences faites aux femmes ».

6e édition des Journées cinématographiques de la femme africaine de l’image
Suzanne KOUROUMA/SANOU  et Ardiouma SOMA DG du FESPACO

Et à ce propos, le Délégué Général du FESPACO Ardiouma SOMA, n’a pas manqué de rappeler les débats très ciblés  lors de la 26 ème édition du FESPACO autour de la place des femmes dans l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel en Afrique.

Pourquoi “l’Etalon de Yennenga n’a pas encore été attribué à une réalisatrice depuis l’institution des prix en 1972 ?  Pourquoi 25 % seulement des longs métrages fictions sur 20 films de réalisatrices ont été sélectionnés au Fespaco 2019 ?. Le constat est donc là et c’est autant de questionnements selon Ardiouma SOMA qui témoignent du réveil des femmes pour la chose cinématographique.

6e édition des Journées cinématographiques de la femme africaine de l’image
Aïe KEITA actrice burkinabè (avec les lunettes)

Quant à Suzanne KOUROUMA/SANOU, présidente de l’Union Nationale des Femmes de l’Image du Burkina et par ailleurs membre du comité d’organisation des JCFA,ce thème se veut être un creuset de réflexion sur les violences à l’égard des femmes”.

“De par le monde, les femmes sont victimes de diverses formes d’injustices et de toutes sortes de violences”, s’est-elle justifiée. Le cinéma et l’audiovisuel selon Suzanne KOUROUMA sont donc une excellente réponse à la lutte contre les violences faites aux femmes.

Aïe KEITA actrice burkinabè (archives)

Pour cette 6ème édition, un hommage sera particulièrement rendu à deux personnalités du cinéma et de l’audiovisuel. Il s’agit de Madame Marie Jeanne AOUBA, cinéaste / monteuse émérite et Aïe KEITA actrice burkinabè qui  avec à son actif 30 années de carrière.

Rendez-vous est donc pris pour le 2  mars 2020 du côté de l’Institut Supérieur de l’Image et du Son / Studio-Ecole (ISIS-SE)  et ce, jusqu’au 7 mars 2020. Au programme : des panels, des conférences, des ateliers de formation, des expositions et  à des projections…

Fatim BARRO

Leave a comment

Send a Comment

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *