Dans la cadre de la célébration du 8 mars, l’Association Indigo pour le développement (AIDI) entend réfléchir sur la condition et la place de la femme dans le vivre ensemble. Pour ce faire, AIDI a organisé du 9 au 10 mars à Ouagadougou, une exposition des miroirs décoratifs fabriqués par des femmes vivant avec un handicap.
Placé sous le thème : le « vivre ensemble », cette exposition, selon Nadia Adanlé la responsable de l’Association indigo pour le développement indigène (AIDI), a choisi le 8 mars pour en faire son objet de réflexion à travers un élément décoratif qui est le miroir. A l’entendre, le miroir est un puissant symbole pour “le vivre ensemble” et d’une grande importance dans la pensée de chaque personne.
“Pourquoi ce vivre ensemble se traduit par des miroirs ? Le miroir est quand même un élément important dans la réflexion sur soi-même. La remise en question, l’acceptation de soi. C’est un élément qui nous permet d’approcher la tolérance de façon artistique”, a-t-elle indiqué.
“Quand on vit au Burkina, on ne peut pas en ce moment précis d’avoir comme préoccupation, la sécurité, la tolérance et le vivre ensemble”, explique Nadia DANLE.
Et de poursuivre qu’en coïncidence avec la journée internationale de la femme est une occasion de faire un clin d’œil avec les femmes qui vivent avec un handicap. D’où le caractère d’une vitrine à la fois collectif et inclusif. Les articles qui constituent le vernissage, a-t-elle indiqué, sont faits à partir des déchets plastiques fabriqués par des femmes handicapées. « C’est une journée où nous sommes invitées à réfléchir sur notre condition de Femme et le vivre ensemble », a-t-elle lâché.
Pour la promotrice de couleur Indigo, il n’y pas de frontière entre la mode, la décoration par le recyclage. Et de convenir qu’à cette complexité, une règle se prescrit à savoir « rien ne se perd, tout se transforme ».
En rappel, l’AIDI a pour objectif de préserver l’environnement à travers la valorisation des rejets textiles. Toute initiative qui consiste à renforcer les capacités techniques et financières de femmes en situation de handicap. Elle a pour vocation de réutiliser les déchets textiles en faisant travailler de ces personnes.
Achille ZIGANI
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